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INTENTION DE DÉPÔT DES DOSSIERS DE CANDIDATURE AU SCRUTIN DU 12 DÉCEMBRE Seuls six postulants pour le moment

S’ils sont 145 à avoir retiré les formulaires de souscription, ils se comptent sur les doigts d’une seule main ceux parmi les candidats au poste de président de la République, qui comptent vraiment se lancer dans la course prévue le 12 décembre prochain.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - De tous les candidats à l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, ils sont 145 à avoir retiré les formulaires de souscription auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections. Sauf que de tout ce beau monde, seuls six postulants ont sollicité un rendez-vous auprès de l’instance que dirige Mohamed Charfi, pour déposer leurs dossiers de candidature.
Il s’agirait de Ali Benflis, président du parti des Avant-Gardes des libertés, de Azzeddine Mihoubi, secrétaire général par intérim du RND, de Abdelkader Bengrina, président du mouvement el Binaa, de Abdelaziz Bélaïd, président du Front el Moustakbal, de Belkacem Sahli, secrétaire général de l’ANR (Alliance nationale républicaine) et de l’ancien Premier ministre Abdelmadjid Tebboune. Des postulants qui auraient, à la faveur donc de cette démarche, ficelé leurs dossiers de candidature dont, notamment, la laborieuse opération de collecte des 50 000 parrainages des électeurs au niveau au moins de 25 wilayas, avec un minimum de 1 500 souscriptions par wilaya, comme le stipule l'article 142 de la loi organique relative au régime électoral.
Un écueil qu’un quatuor d’autres candidats à la candidature aurait réussi à surmonter, dans l’attente de convenir d’un rendez-vous pour la cérémonie de dépôt de leurs dossiers de candidature.
Outre ces 50 000 parrainages d’électeurs, tout postulant à la présidence de la République doit réunir un ensemble de conditions énoncées dans l'article 87 de la Constitution et autres prévus dans l'article 139 de la loi organique relative au régime électoral, notamment, «la nationalité algérienne d'origine sans avoir possédé une autre nationalité, la nationalité algérienne d'origine du père et de la mère, la confession musulmane, l’âge de 40 ans révolus au jour de l'élection, la plénitude de ses droits civils et politiques, la nationalité algérienne d'origine unique du conjoint, la résidence exclusive en Algérie pendant 10 ans, au moins, précédant immédiatement le dépôt de candidature». Tout candidat doit également attester sa participation à la Révolution du 1er Novembre 1954 pour ceux nés avant juillet 1942 et la non-implication de ses parents dans des actes hostiles à la révolution, pour les candidats nés après le 1er juillet 1942. Il doit également présenter une déclaration publique sur le patrimoine mobilier et immobilier à l'intérieur et à l'extérieur du pays, selon le même article.
Le dossier comporte également un diplôme universitaire ou un diplôme équivalent et une copie de la carte d'électeur de l'intéressé ainsi qu’une attestation d'accomplissement ou de dispense du service national pour les candidats nés après 1949.
Aussi, le dossier doit être constitué d’un engagement écrit et signé par le candidat portant sur «la non-utilisation des composantes fondamentales de l'identité nationale dans sa triple dimension islamique, arabe et amazighe à des fins partisanes, la préservation et la promotion de l'identité nationale dans sa triple dimension islamique, arabe et amazighe, le respect de la Constitution et des lois en vigueur et l'engagement de s'y conformer, la consécration des principes de pacifisme et de la réconciliation nationale, le rejet de la violence comme moyen d'expression et/ou d'action politique et d'accès et/ou de maintien au pouvoir et sa dénonciation, et le respect des libertés individuelles et collectives en sus du respect des droits de l'Homme».
En sus d’une copie du programme du candidat, cet engagement doit comporter «le refus de toute pratique féodale, régionaliste et népotique, la consolidation de l'unité nationale, la préservation de la souveraineté nationale, l'attachement à la démocratie dans le respect des valeurs nationales, l'adhésion au pluralisme politique, le respect de l'alternance démocratique au pouvoir par la voie du libre choix du peuple algérien, et la préservation de l'intégrité du territoire national, ainsi que le respect des principes de la République».
Une fois déposés, les dossiers de candidature seront épluchés par les membres de l’Autorité nationale indépendante des élections, «conformément aux conditions citées dans le code électoral», notamment l’opération d’authentification des signatures qui sont «réputées authentiques jusqu'à preuve du contraire, la justice étant la seule habilitée à trancher toute question».
M. K.

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