Pour ce 19e acte de la mobilisation, Tizi Ouzou a
encore fait le plein de manifestants qui ont été nombreux à réinvestir
le parcours habituel de la marche. Dès les premières heures de
l'après-midi, la ville s'est habillée des couleurs et de l'ambiance
protestataire habituelle. Ni l'appel de la mer pour échapper à la
chaleur torride de cette journée du mois de juin finissant, ni la
lassitude ou d'autres contraintes du quotidien ne paraissent avoir de
prise sur la volonté des citoyens venus des villes et villages de la
wilaya à poursuivre la contestation qui semble s'installer comme un
rituel que rien ne semble pouvoir perturber.
Hier, ce sont les paroles contenues dans le dernier discours que le chef des armées a prononcées devant les étudiants de l'Académie interarmes de Cherchell qui sont venues alimenter la fureur non encore atténuée de la semaine dernière et provoquée. Les drapeaux bleu, vert et or frappé du Z en tifinagh ont été exhibés de façon ostentatoire.
Un geste de défiance exprimé par les manifestants qui ne finissent pas de dénoncer une énième provocation et une atteinte à un symbole de l'identité millénaire de l'Algérie. Ils ont, par la même, exigé la libération immédiate et inconditionnelle des manifestants qu'ils jugent «injustement incarcérés.»
«Pour un État civil» ne cessent de crier les marcheurs qui refusent la solution constitutionnelle et le dialogue prônés par le pouvoir. Une solution synonyme pour eux de reniement des exigences portées par le peuple depuis le 22 février 2019 : «Le peuple refuse la compromission et exige la transition», proclame un manifestant.
S. A. M.
Hier, ce sont les paroles contenues dans le dernier discours que le chef des armées a prononcées devant les étudiants de l'Académie interarmes de Cherchell qui sont venues alimenter la fureur non encore atténuée de la semaine dernière et provoquée. Les drapeaux bleu, vert et or frappé du Z en tifinagh ont été exhibés de façon ostentatoire.
Un geste de défiance exprimé par les manifestants qui ne finissent pas de dénoncer une énième provocation et une atteinte à un symbole de l'identité millénaire de l'Algérie. Ils ont, par la même, exigé la libération immédiate et inconditionnelle des manifestants qu'ils jugent «injustement incarcérés.»
«Pour un État civil» ne cessent de crier les marcheurs qui refusent la solution constitutionnelle et le dialogue prônés par le pouvoir. Une solution synonyme pour eux de reniement des exigences portées par le peuple depuis le 22 février 2019 : «Le peuple refuse la compromission et exige la transition», proclame un manifestant.
S. A. M.