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JUNIOR-ENTREPRISES Un concept qui s’installe en Algérie

Les junior-entreprises font leur petit bonhomme de chemin en Algérie. Défini comme un vecteur d’employabilité, ce concept offre la possibilité aux étudiants impliqués d’accompagner les professionnels dans la réalisation de leurs projets. Un engagement qui permet aux junior-entrepreneurs d’acquérir un complément d’expérience. L’ambition est de toucher toutes les universités et les grandes écoles supérieures à travers tout le pays.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Très répandues dans de nombreux pays du monde depuis plusieurs années, notamment en Europe, les junior-entreprises arrivent doucement mais sûrement en Algérie. Deux de ces associations d’étudiants à vocation économique et pédagogique dont le but est non lucratif se sont déjà implantées dans deux différents établissements d’enseignement supérieur. La toute première est la «Marketing Méditerranée Algérie», née en 2020 à MDI Algiers business school grâce à un partenariat avec une junior-entreprise tunisienne, et la seconde est l’«ENP Optimal Solutions» de l’École nationale polytechnique d’Alger.
«Une junior-entreprise est un groupe d’étudiants de la même université qui s’organise pour proposer des projets à des entreprises et réaliser des missions pour des professionnels. Les junior-entrepreneurs s’attèlent ainsi à mettre en pratique leurs compétences, acquises en cours théoriques, dans des projets qui seront soumis gratuitement à des entreprises», explique Sarah Belkacem-Nacer, membre de Junior-entreprises global (Confédération internationale des junior-entreprises) et ambassadrice du réseau junior-entreprises en Algérie.
Les projets initiés ciblent ainsi des entreprises et des clients qui sont à la recherche de solutions. «Parfois, c’est le client qui vient vers la junior-entreprise et des fois, c’est à elle d’aller vers les clients et leur proposer des projets et des solutions en fonction de leurs besoins», ajoute-t-elle.
Selon cette étudiante à l’École supérieure algérienne des affaires (Esaa) des Pins-Maritimes à l’ouest d’Alger, ce concept permet à ces étudiants junior-entrepreneurs d’acquérir de l’expérience et de développer leurs compétences avant d’intégrer le milieu du travail, en termes de projets, de formations et d’évènements.
Elle évoque, à cet effet, la tenue de la première édition de la Journée de l’étudiant entrepreneur en 2021, à Alger. «Cette journée s’est distinguée par un concours où les étudiants avaient présenté leurs idées de start-up devant un jury de professionnels. Une compétition qui s’était soldée par trois gagnants qui ont obtenu une récompense financière leur permettant de lancer leur projet. D’ailleurs, deux d’entre eux ont eu le label Start-up», précise-t-elle.
L’ambassadrice du réseau junior-entreprise en Algérie insiste ainsi sur l’expansion de ce réseau dans notre pays à travers la création de nouvelles junior-entreprises. Une démarche, souligne-t-elle, qui vise à promouvoir ce concept en Algérie et à l’étendre à d’autres établissements d’enseignement supérieur et à d’autres spécialités. Pour ce faire, le réseau mise sur la formation des étudiants à cette thématique en les initiant à mettre en place des projets et à développer leurs compétences.
Ry. N.

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