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Coopération Un nouveau président pour la Chambre de commerce Algéro-Française

Ce mardi 6 novembre, Michel Bisac a été élu à l’unanimité par les membres du conseil d’administration (9 Algériens-9 Français) nouveau président de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française (CCIAF). 
Cette annonce a été faite lors d’un point de presse tenu au siège de la Chambre, sise à la Villa Malglaive, Télémly. Michel Bisac, natif de Tunis, succède à Jean-Marie Pinel qui assumait la présidence depuis février 2011 et qui reste membre du conseil d’administration au poste de vice-président. 
Ce dernier compte une présence de 20 ans en Algérie et son remplaçant, qui affirme avoir une sensibilité maghrébine, 13 ans. Il s’installe en Algérie en 2005 avec son épouse où ils créent FromScratch, Les Pages Maghreb, un annuaire en papier et digital recensant les entreprises sur tout le territoire national. 
Le nouveau président, qui se dit «serial entrepreneur», emploie 100 salariés. Il s’agit, selon le nouveau patron, de relancer la Chambre en y insufflant un nouveau dynamisme et en lui fixant de nouveaux objectifs dont l’un est d’ores et déjà atteint avec le 2 000e adhérent, en l’occurrence Actaris qui exerce en Algérie depuis 10 ans. «Tous nos adhérents sont à jour de leurs cotisations», tient à faire savoir Michel Bisac. 
La CCIAF, se plaît-on à souligner, réunit 250 entreprises françaises et 1 500 sociétés algériennes. L’ambition, indique-t-on, est d’élargir le réseau aux régions de l’Est, l’Ouest et le Sud. «On est là pour transmettre la bonne parole de gens qui croient en l’Algérie», dit le nouveau président de la Chambre qui, interpellé sur le climat des affaires, souligne : «On s’adapte et l’on s’inscrit dans la durée, aux investisseurs français nous disons que l’ère des importations est révolue et qu’il s’agit désormais d’investir dans la fabrication et d’apporter son savoir-faire.» 
Pour mieux faire ressortir le contexte favorable au plan sécuritaire, il insiste sur le «climat de sérénité» en vigueur. A cela une note particulière est mise sur l’énorme potentialité du marché algérien en matière de capacités d’investissement et de consommation. Ainsi, lors d’un appel à projet lancé dans le cadre d’un premier programme de soutien à l'entrepreneuriat féminin, uniquement dans les réseaux, plus de 269 candidates de 32 wilayas du pays sur 33 différents secteurs d’activités se sont proposées alors que «l’on s’attendait à bien moins que cela». 
Vingt projets ont été retenus et parmi les heureux lauréats, Neïla Chaker, une jolie vétérinaire de 29 ans, native de Constantine qui a créé son entreprise sur fonds propres, Nalilait pour la production de fromage. «L’initiatrice du projet Nalilait a obtenu le premier prix après les délibérations et a bénéficié d’une campagne de sponsoring organisée spécialement pour l'accompagner entièrement dans le financement de son projet.» 
Ainsi, «des entreprises citoyennes ont contribué financièrement et soutenu le projet de Mlle Neïla Chaker, comme Faderco, Sanofi Algérie, BNP Paribas El-Djazaïr et Alliance Assurances». Il convient de rappeler que le prix lui a été décerné par le club Femmes chefs d’entreprises, présidé par Odile Bennai. 
La jeune entrepreneure ne s’est pas contentée de son seul diplôme de vétérinaire puisqu’elle a fait une formation de production laitière aux Pays-Bas. «Nous produisons actuellement 30 tonnes par an, soit à peu près 3% des parts de marché et nous visons 50% des parts d’ici dix ans», dit-elle. 
Au jour d’aujourd’hui, la petite production,  sous le label Gouda, est circonscrite à la wilaya de Constantine. Cette réussite a donné des idées à nos compatriotes outre-Méditerranée, en France notamment où 30 femmes entrepreneures ont manifesté leur désir d’investir en Algérie, indique-t-on à la CCIAF.
B. T.

 

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