Contre toute attente, le président du groupe
parlementaire au Sénat du RND, Abdelmadjid Bouzeriba, a réclamé lors du
débat sur le budget complémentaire au Sénat l’ouverture d’une enquête
sur le projet controversé de la pénétrante autoroutière reliant le port
de Djendjen à la ville d’El-Eulma sur une distance de 110 km.
D’aucuns s’interrogent quelle mouche a piqué ce «militant soldat» membre du bureau national de la formation politique d’Ahmed Ouyahia et coordinateur du parti, pour susciter «une polémique» sur un projet controversé qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis son démarrage en août 2013 pour un délai de réalisation de 36 mois surtout que l’une des entreprises chargées de sa réalisation en partenariat avec une entreprise italienne appartient au président du FCE.
Connaissant les attitudes réservées de cet ancien enseignant, est-il instruit par le chef de son parti pour agir de la sorte ? Haddad est-il en froid avec le Premier ministre qui n’a pas caché, il y a quelques mois, son rapprochement avec le patron du FCE et les nouveaux oligarques algériens notamment avec la démarche du Partenariat public-privé qui a été fortement critiquée par certains acteurs politiques ?
Les analystes locaux estiment que cette sortie était dans l’air car le sénateur du RND veut déstabiliser le wali concernant ce sujet qui fâche. Pourquoi le chef de l’exécutif depuis sa nomination n’a jamais mis les pieds dans ce projet pourtant structurant dont dépend la concrétisation du projet du terminal à conteneurs au port de Djendjen qui sera le catalyseur du développement de la wilaya dans les prochaines années ? s’interroge la chronique locale. D’autres observateurs, par contre, estiment que cette sortie se veut une réplique aux pressions exercées par «certains cercles» sur les maires et les élus locaux de certaines formations politiques en vue de rejoindre le parti de Ould-Abbès en prévision des échéances électorales de l’année prochaine.
Une action qui a suscité le mécontentement des militants du RND dont certains cadres ont «touché un mot» à leur patron réputé pour son sens de la manœuvre en cette conjoncture où la bataille pour la prochaine présidentielle a déjà commencé.
D’autre part, certains observateurs, très au fait des coulisses de la maison RND, estiment que la déclaration de Bouzeriba n’est que le baroud d’honneur d’un élu dont le mandat prendra fin en décembre prochain. Pour preuve, pourquoi n’a-t-il pas osé s’attaquer à ce projet avec ses tenants et ses aboutissants, il y a quelques années, sachant que son énorme retard est un secret de Polichinelle ? Veut-il mettre la pression sur le chef de l’exécutif au moment où on chuchote un imminent mouvement des walis, lui qui vient d’être honoré par les responsables locaux du FLN. Il y a lieu de rappeler que le projet de la pénétrante devant relier le port de Djendjen, dans la wilaya de Jijel, à l’autoroute Est-Ouest au niveau de la ville d’El-Eulma (wilaya de Sétif) dont la réalisation a été confiée à un groupement d’entreprises algéro-italien Rizani Deccher-Sapta-ETRHB Haddad sachant que son lancement a eu lieu en août 2013 en présence du Premier ministre Abdelmalek Sellal pour un délai de 36 mois et un montant de 1,63 milliard de dollars.
Le taux d’avancement de réalisation de ce projet n’a pas dépassé les 20% et il a déjà consommé 50% de son enveloppe financière, comme a tenu à préciser le sénateur.
Benahmed Ammar
D’aucuns s’interrogent quelle mouche a piqué ce «militant soldat» membre du bureau national de la formation politique d’Ahmed Ouyahia et coordinateur du parti, pour susciter «une polémique» sur un projet controversé qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis son démarrage en août 2013 pour un délai de réalisation de 36 mois surtout que l’une des entreprises chargées de sa réalisation en partenariat avec une entreprise italienne appartient au président du FCE.
Connaissant les attitudes réservées de cet ancien enseignant, est-il instruit par le chef de son parti pour agir de la sorte ? Haddad est-il en froid avec le Premier ministre qui n’a pas caché, il y a quelques mois, son rapprochement avec le patron du FCE et les nouveaux oligarques algériens notamment avec la démarche du Partenariat public-privé qui a été fortement critiquée par certains acteurs politiques ?
Les analystes locaux estiment que cette sortie était dans l’air car le sénateur du RND veut déstabiliser le wali concernant ce sujet qui fâche. Pourquoi le chef de l’exécutif depuis sa nomination n’a jamais mis les pieds dans ce projet pourtant structurant dont dépend la concrétisation du projet du terminal à conteneurs au port de Djendjen qui sera le catalyseur du développement de la wilaya dans les prochaines années ? s’interroge la chronique locale. D’autres observateurs, par contre, estiment que cette sortie se veut une réplique aux pressions exercées par «certains cercles» sur les maires et les élus locaux de certaines formations politiques en vue de rejoindre le parti de Ould-Abbès en prévision des échéances électorales de l’année prochaine.
Une action qui a suscité le mécontentement des militants du RND dont certains cadres ont «touché un mot» à leur patron réputé pour son sens de la manœuvre en cette conjoncture où la bataille pour la prochaine présidentielle a déjà commencé.
D’autre part, certains observateurs, très au fait des coulisses de la maison RND, estiment que la déclaration de Bouzeriba n’est que le baroud d’honneur d’un élu dont le mandat prendra fin en décembre prochain. Pour preuve, pourquoi n’a-t-il pas osé s’attaquer à ce projet avec ses tenants et ses aboutissants, il y a quelques années, sachant que son énorme retard est un secret de Polichinelle ? Veut-il mettre la pression sur le chef de l’exécutif au moment où on chuchote un imminent mouvement des walis, lui qui vient d’être honoré par les responsables locaux du FLN. Il y a lieu de rappeler que le projet de la pénétrante devant relier le port de Djendjen, dans la wilaya de Jijel, à l’autoroute Est-Ouest au niveau de la ville d’El-Eulma (wilaya de Sétif) dont la réalisation a été confiée à un groupement d’entreprises algéro-italien Rizani Deccher-Sapta-ETRHB Haddad sachant que son lancement a eu lieu en août 2013 en présence du Premier ministre Abdelmalek Sellal pour un délai de 36 mois et un montant de 1,63 milliard de dollars.
Le taux d’avancement de réalisation de ce projet n’a pas dépassé les 20% et il a déjà consommé 50% de son enveloppe financière, comme a tenu à préciser le sénateur.
Benahmed Ammar
