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Retrait des médicaments des officines Un système rodé mais à parfaire

Le récent retrait des médicaments à base de Valsartan repose le problème du système d’alerte. Est-il bien rodé ? Les pharmaciens d’officine sont-ils informés à temps ? Le Conseil de l’Ordre des pharmaciens affirme que l’ensemble du processus de retrait des médicaments s’est nettement amélioré, permettant une meilleure circulation de l’information.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le 5 juillet dernier, l’Agence européenne avait émis un bulletin de rappel pour le Valsartan produit par Zhejiang Huahai Pharmaceuticals, une compagnie chinoise. Une substance classée comme probablement cancérogène chez l’homme a été retrouvée dans des lots.
Il aura fallu au ministère de la Santé quinze jours pour lancer l’alerte en Algérie. Ce n’est que jeudi dernier que le ministère de la Santé faisait part de sa décision de retirer les médicaments en question. Ce n’est pas la première fois que le département de la santé réagit aussi lentement. C’était le cas lorsque du lait infantile avait été mis en cause. C’est pourtant à lui seul que revient la mission de veille et d’alerte en l’absence d’une structure similaire à l’Agence française du médicament par exemple. Il faudra attendre que l’Agence du médicament soit réellement opérationnelle pour que cette dernière prenne le relais. Le Conseil de l’Ordre des pharmaciens estime que le système de retrait des médicaments est bien huilé.
Lotfi Benbahmed explique que «les retraits de médicaments sont réguliers. Il y a des milliers de références. Il y a quasiment tous les jours des retraits qui ne concernent certaines fois qu’un lot de produits ou, comme c’est le cas aujourd’hui, c’est carrément une matière première qui est mise en cause et donc par mesure de précaution, on retire l’ensemble des lots produits».
Le président de l’Ordre des pharmaciens explique que «c’est le ministère de la Santé qui s’occupe de la procédure d’alerte, demain ça sera au tour de l’Agence du médicament de le faire. Aujourd’hui, elle n’a pas encore les moyens ni le budget pour fonctionner mais de toute manière, c’est sa directrice qui assure la direction de la pharmacie au niveau du ministère de la Santé». Et d’ajouter que «l’Ordre aide à faire passer l’information. Grâce au système de web mail, l’ensemble des pharmaciens qui sont obligatoirement inscrits à l’Ordre sont informés dès qu’il y a un retrait. Avant, c’était un peu compliqué, l’information était donnée dans un premier temps aux Directions de la santé et de la population qui la répercutaient au niveau des secteurs sanitaires avant que ces derniers ne la transmettent aux pharmaciens».
N. I.
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