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DÉCONGESTIONNEMENT DE LA CAPITALE Une circulation plus fluide pour bientôt ?

©Anis Belghoul / NP
©Anis Belghoul / NP

Les pouvoirs publics se penchent de nouveau sur le problème du désencombrement de la circulation routière dans la wilaya d’Alger. 16 projets qui entrent dans ce cadre et dont les travaux étaient à l’arrêt seront prochainement lancés. D’autres décisions ont été également annoncées, notamment l’interdiction de la circulation des véhicules poids lourds dans la capitale pendant la journée et le recours au transport par rails, assuré par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), des marchandises au port d’Alger qui seront entreposées aux limites de la capitale.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Le dossier de la décongestion de la circulation dans la wilaya d’Alger est de retour sur la table. Les interminables encombrements sur pratiquement toutes les routes de la capitale à longueur de journée rendent difficiles les activités des entreprises et des citoyens.
Une problématique à laquelle se sont attelés, jeudi dernier, à Alger, le ministre des Travaux publics et celui des Transports ainsi que le wali d’Alger. À l’issue de cette rencontre, plusieurs décisions ont été prises.
«Plusieurs projets dont les travaux étaient à l’arrêt pour des raisons administratives seront relancés et de nouveaux projets seront également lancés. Au total, seize projets seront prochainement lancés pour décongestionner la circulation dans la capitale à l’est et l’ouest ainsi qu’au sud et sud-ouest de la wilaya d’Alger», annonce le ministre des Travaux publics, Kamel Nasri. Ces projets, précise-t-il, concernent particulièrement toutes les régions où ont été implantés de nouveaux pôles urbains qui nécessitent de nouvelles voies de communication.
D’autres mesures «urgentes» et «immédiates» ont été également décidées pour réguler le trafic routier dans la capitale. Le premier responsable des travaux publics cite des restrictions auxquelles seront soumis les véhicules poids lourds dans la wilaya d’Alger, et le recours aux trains pour le transport des marchandises du port d’Alger vers l’extérieur de la wilaya. «Il n’est plus question de laisser les poids lourds circuler pendant la journée dans la capitale. Nous avons décidé aussi de reprendre le transport par chemin de fer à partir du port d’Alger vers les plateformes de la SNTF. Les autres moyens de transport des marchandises interviendront aux limites de la wilaya d’Alger», détaille Kamel Nasri.
Et de rappeler également la décision prise tout récemment quant aux travaux de voirie à Alger. «Nous ne pouvons plus permettre des travaux de voirie pendant la journée dans la wilaya parce qu’ils perturbent énormément la circulation. Tous ces travaux ne peuvent désormais s’effectuer qu’en nocturne et tout le monde doit exécuter cette décision avec la plus grande rigueur», note-t-il.
Lancement prochain d’une étude
Tenant compte des différents aspects de la problématique des embouteillages dans la capitale, une étude sera bientôt lancée afin de mettre en place un plan «général» et «global» de la circulation routière dans la wilaya. Pour ce faire, un groupe de travail d’experts issus des départements des transports et des travaux publics a été installé jeudi dernier, pour établir le cahier des charges. «Ce cahier des charges va déterminer les termes de référence pour une concurrence aux bureaux d’études spécialisés. Il y aura aussi le recours à l’expertise de l’université dont l’apport est important dans cette étude qui sera un modèle pour les autres villes de l’Algérie», révèle le ministre des Travaux publics. Il fait d’ailleurs savoir que la wilaya d’Alger a déjà prévu un premier budget pour cette étude dont les résultats vont permettre l’orientation de toutes les décisions techniques et des projets.
Pour sa part, le ministre des Transports, Aïssa Bekkaï, évoque les efforts consentis par son département pour assurer les moyens de transport qui peuvent alléger la souffrance des citoyens lors de leurs déplacements tels que le métro.
Le wali d’Alger, Youcef Chorfa, a affirmé de son côté, qu’actuellement, la capitale ne dispose pas d’un plan global de circulation et souligne également le manque d’infrastructures routières.
Pour lui, cette étude s’impose afin d’identifier toutes les lacunes enregistrées dans sa wilaya et mettre en place un plan de circulation.
Seulement, poursuit-il, «ce plan ne peut être effectif et opérationnel sans consolider le réseau routier dans la capitale».
Ry. N.

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