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Meriem Merdaci n’est plus Ministre de la culture Une démission, des commentaires et des interrogations

La ministre de la Culture a démissionné hier samedi. «Meriem Merdaci a présenté sa démission au chef de l'Etat par intérim Abdelkader Bensalah qui l'a acceptée», selon un communiqué de la présidence diffusé par la Télévision nationale.
Kader B. - Alger (Le Soir) - Cette démission vient au surlendemain de la mort de cinq jeunes dans une bousculade à l'entrée d'un concert du rappeur Soolking au stade du 20-Août à Alger. Vendredi, le directeur général de l'Office national des droits d'auteur (Onda), organisme public qui a organisé le concert, a été limogé par le Premier ministre Noureddine Bedoui.
Mme Merdaci faisait partie du gouvernement Bedoui, en poste depuis le 31 mars 2019, à la suite de la nomination au poste de Premier ministre de M. Noureddine Bedoui, auparavant ministre de l’Intérieur. En vertu de l'article 102 de la Constitution, ce gouvernement est chargé d'expédier les affaires courantes.
Connue dans le domaine de l’édition littéraire, Mme Merdaci avait été nommée au poste de ministre de la Culture suite au départ du gouvernement Ouyahia, «tombé » ou « sacrifié », selon les lectures politiques, après les massives manifestations populaires du vendredi, en cours depuis le 22 février 2019. Le Président contesté Abdelaziz Bouteflika était encore officiellement au pouvoir.
Contrairement à celle de son prédécesseur Azzedine Mihoubi, la nomination de Mme Merdaci, au poste de ministre de la Culture a, dès le début, provoqué une très hostile levée de boucliers. Sa vie privée n’a pas été épargnée. Les ragots, fakenews, trucages et montages vidéo n’ont pas manqué sur les réseaux sociaux.
Chacune de ses sorties, notamment au Festival de Timgad cet été, sont suivies d’abondants commentaires négatifs. Sa récente visite de travail aux Etats-Unis n’a pas échappé à la « règle ». Une vidéo l’a montrée faisant ses courses en ville, considéré comme un «grave délit ».
Lors de la cérémonie de passations de consignes avec M. Azzedine Mihoubi, elle avait demandé à ses détracteurs de la respecter et de respecter sa famille et sa personnalité, tout en promettant de leur répondre « par le travail ».
Un (ou une) ministre qui démissionne en Algérie, ça ne court pas les rues. L’un des rares à le faire est certainement M. Abdelaziz Rahabi, ancien ministre de la Communication.
Native de Constantine en 1983, Meriem Merdaci, après un baccalauréat scientifique, a obtenu une licence en sciences de la communication et de l’information à l’Université Mentouri de Constantine. Elle a complété son cursus universitaire par un master d’histoire à l’Université Paris-XIII en France.
Tout comme Mme Nouria Benghabrit, ancienne ministre de l’Education nationale, Meriem Merdaci a été une cible privilégiée du courant dit «conservateur ». Les deux femmes ont été contestées pour des raisons et avec des arguments qui n’ont rien à voir avec la compétence ou l’efficacité.
Son «règne » au poste de ministre de la Culture (moins de cinq mois) aura, par ailleurs, été plus éphémère que celui de Mme Nadia Labidi, entre 2014 et 2015.
K. B.

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