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L’Algérie face au Coronavirus Une gestion qui porte ses fruits ?

En réagissant tôt à la menace pandémique, le gouvernement avait pris des mesures pour circonscrire l'épidémie et qui semblent porter leurs fruits. C’est ce qui a valu des félicitations de l’OMS qui suit l'évolution de l'épidémie Covid-19 dans notre pays sur la base des données factuelles et disponibles au niveau national, régional et mondial.
De leur côté également, les Nations-Unies ont salué les mesures qualifiées de « courageuses » prises par l'Algérie dans la lutte contre la propagation du coronavirus dès la déclaration des premiers cas de contamination et en optant notamment pour l'instauration du confinement total ou partiel sur tout le territoire. A ce titre, on pourra dire que l’Algérie a mieux géré cette crise et ce, depuis le début.
Le premier cas a été détecté le 25 février lorsqu'un ressortissant italien fut testé positif pour le SARS-CoV-2, puis à partir du 1er mars un foyer de contagion s’était formé dans la wilaya de Blida. Face à la diffusion rapide du virus, le gouvernement avait annoncé des mesures de confinement partiel pour endiguer la propagation de l’épidémie.
À ce moment-là, l’Algérie était parmi les premiers pays à adopter des restrictions de très grande ampleur, avec notamment : la fermeture des écoles et des universités , la fermeture de tous les magasins à l’exception des supermarchés, des boulangeries, d’autres commerces d’alimentation, des pharmacies, des drogueries, des bureaux de tabac, des banques et des bureaux de poste , l’interdiction d’événements ainsi que de réunions de plus de cinq personnes et la fermeture des frontières progressivement avec tous les pays.
De surcroît, l’Algérie a pris le choix de la transparence, de ne pas donner de faux espoirs et de tout simplement exposer la situation telle quelle en mettant en place, depuis le 14 mars dernier, une cellule permanente de veille et de suivi relative à la prévention et la lutte contre la propagation du virus.
Elle a placé ainsi les médias au cœur de la stratégie communicative en laissant de côté toute forme de polémique. En plus d’une commission scientifique nationale de veille et de suivi de l’épidémie de Covid-19 installée le 21 mars, présidée par le ministre de la Santé en personne et qui fait chaque jour le point de la situation de l’épidémie.
Malgré l’inscription de 5723 cas confirmés à travers les 48 wilayas et que le nombre des décès ait grimpé à 502 morts au dernier bilan arrêté le 10 mai, l’Algérie s’en sort bien de l’avis de plusieurs experts qui expliquent que la multiplication du nombre de cas confirmés est due au nombre important des centres de dépistage ouverts à travers le territoire national et qui s’élève à 26 .
Un procédé qui fait gagner du temps et qui permet aux virologues d’avoir des résultats en quelques heures seulement. Ces centres accueillent des personnes ayant contracté un ou plusieurs symptômes et effectuent même des prélèvements sur des morts. À ce stade, personne ne pourra nier la dotation de l’Algérie comparativement à d’autres pays, nos voisins par exemple, qui sont dotés de 2 centres pour le Maroc et 1 seul pour la Tunisie.
De son côté, le ministre de la Santé se montre rassurant à chaque occasion pour réconforter au sujet de la maîtrise de la situation, visible grâce, entre autres, à l’efficacité du traitement thérapeutique en usage à l’heure actuelle. A rappeler également que l’Algérie a été parmi les premiers pays à adopter le protocole de traitement par la chloroquine. Grâce à ce traitement, l’Algérie a pu réduire considérablement le nombre des décès et à l’inverse l’augmentation de celui des guérisons.
Des tests de dépistage made in Algérie
Lors de sa dernière sortie médiatique, le ministre délégué à l’Industrie pharmaceutique Lotfi Benbahmed a assuré que l’Algérie va bientôt produire les tests rapides de dépistage du coronavirus. Le lancement de la production de ces kits de dépistage du coronavirus est programmé pour la troisième semaine de ce mois de mai et il serait même question d’en exporter vers d’autres pays. C’est un opérateur économique spécialisé dans la fabrication de bandelettes de tests de glycémie qui s’est lancé dans ce processus. D’ailleurs , il est en phase de reconversion et produira 40 000 unités par jour, pour arriver graduellement à 80 000 unités quotidiennes. Une autosuffisance qui sera marquée comme une référence dans un pays où le système de santé était miné depuis longtemps.
Ilhem Tir

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