Depuis le 22 février et avant, lors des multiples
marches organisées par les militants de la démocratie et ceux de
tamazight à l’occasion du 20 avril et du 12 janvier de chaque année,
jamais la ville de Bouira n’a enregistré autant de drapeaux amazighs
brandis par des dizaines de milliers de manifestants, ainsi qu’un
drapeau géant aux couleurs de l’identité amazighe étalé sur une
quarantaine de mètres de long.
Hier, actualité oblige, le peuple se devait de répondre au discours-menace fait par le chef d’état-major de l’ANP. Les drapeaux amazighs étaient plus présents que le drapeau national toujours omniprésent dans les marches du mouvement populaire depuis le 22 février dernier. Hier, et comme attendu, juste après la prière de vendredi, la marche hebdomadaire du mouvement populaire est naturellement dédiée à cette sortie inattendue du vice-ministre de la Défense. Et c’est parce que les millions de citoyens algériens se sont sentis touchés dans leur amour-propre et leur identité millénaire que la ville de Bouira a vu le retour massif des familles, avec femmes et enfants aux côtés des maris, défiler le long des artères de la ville en scandant leur attachement à l’identité berbère de l’Algérie.
«Khawa, khawa, les Algériens !», «Silmia, silmia, la lil djihawia !» (Pacifique, pacifique, non au régionalisme), scandaient les marcheurs, alors que sur les pancartes et autres banderoles, des slogans appelaient à une transition démocratique sans les militaires, pour l’unité du peuple algérien contre le régionalisme, pour une liberté de manifestation et d’opinion.
Rappelons que la marche, à laquelle ont participé, outre les milliers de citoyens , des représentants des partis politiques et des artistes de renom comme Kamel Chenane, Ali Chikhi, s’est déroulée dans le calme. Aucun incident n’a été signalé.
Y. Y.
Hier, actualité oblige, le peuple se devait de répondre au discours-menace fait par le chef d’état-major de l’ANP. Les drapeaux amazighs étaient plus présents que le drapeau national toujours omniprésent dans les marches du mouvement populaire depuis le 22 février dernier. Hier, et comme attendu, juste après la prière de vendredi, la marche hebdomadaire du mouvement populaire est naturellement dédiée à cette sortie inattendue du vice-ministre de la Défense. Et c’est parce que les millions de citoyens algériens se sont sentis touchés dans leur amour-propre et leur identité millénaire que la ville de Bouira a vu le retour massif des familles, avec femmes et enfants aux côtés des maris, défiler le long des artères de la ville en scandant leur attachement à l’identité berbère de l’Algérie.
«Khawa, khawa, les Algériens !», «Silmia, silmia, la lil djihawia !» (Pacifique, pacifique, non au régionalisme), scandaient les marcheurs, alors que sur les pancartes et autres banderoles, des slogans appelaient à une transition démocratique sans les militaires, pour l’unité du peuple algérien contre le régionalisme, pour une liberté de manifestation et d’opinion.
Rappelons que la marche, à laquelle ont participé, outre les milliers de citoyens , des représentants des partis politiques et des artistes de renom comme Kamel Chenane, Ali Chikhi, s’est déroulée dans le calme. Aucun incident n’a été signalé.
Y. Y.