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Dispositifs destinés à encadrer les importations Vers la levée des garde-fous

Si l’on doit se fier aux mesures prises et celles devant être édictées par le ministère du Commerce dans les prochaines semaines, voire les quelques mois qui viennent, l’Algérie a choisi l’option d’ouvrir, de manière beaucoup plus éloquente, les portes à ses commerçants dans leurs relations avec l’étranger.
Depuis plusieurs années, les autorités du pays ont tout essayé entre mesures spécifiques et divers dispositifs administratifs et douaniers pour réguler l’importation, avec l’idée de protéger les producteurs nationaux, d’une part, et ménager les réserves de change, de l’autre. Du moins, c’est ce qui a toujours été prétendu. Si l’on doit se fier aux propos du ministre du Commerce, Saïd Djellab, tout sera désormais ouvert à l’importation pour peu que les opérateurs en exercice s’acquittent des droits et taxes en vigueur.
Droits et taxes dont la dernière du genre est venue sous la forme d’un droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS) dont l’institution a longtemps traîné avant d’entrer en application au début de cette année.
En effet, énoncé dans la loi de finances complémentaire de l’année dernière, et après maintes tergiversations, le DAPS a permis que soient de nouveau ouvertes nos frontières aux marchandises et produits qui avaient été soumis à de controversées limitations puis carrément à une suspension à l’importation durant l’année 2018.
Ainsi, depuis janvier dernier, est désormais libre d’entrer sur le marché national une immense panoplie de produits prêts à la consommation à la condition de se soumettre au paiement d’un droit suivant des taux allant de 30 à 200 %, percevable en plus des droits de douane. Une mesure qui avait fait grincer des dents et qui, à ce jour, demeure impopulaire pour des producteurs locaux, notamment de l’industrie agroalimentaire.
Des producteurs nationaux qui, il faut le souligner, n’ont pas été rassurés plus que cela du fait que, comme l’affirmaient les autorités du pays, ministère du Commerce en tête, la longue liste de produits et marchandises concernés par cette surtaxe soit soumise à révision pour une actualisation périodique suivant l’évolution de la mise à niveau des entreprises nationales productrices des marchandises et produits ouverts à l’importation, en concertation avec les représentants des filières concernées qui avaient été associés à son établissement, après plusieurs réunions, pour servir de base à l’application du DAPS.
Rencontres menées par une espèce de comité regroupant les ministères des Finances, du Commerce, de l'Industrie et de l'Agriculture, Chambre algérienne de commerce et d'industrie et des représentants des filières qui n’avaient pas manqué de faire des propositions sur les produits et marchandises devant être concernés par le DAPS et les taux à appliquer. Ainsi, à l’heure où la balance commerciale algérienne suscite toutes les craintes chez les analystes et économistes de tous bords, les autorités du pays s’apprêtent à édicter des mesures qui, à première vue, ne sont pas faites pour maîtriser les importations qui, doit-on le rappeler, étaient données pour atteindre les 44 milliards de dollars cette année, 42,9 milliards en 2020 et 41,8 milliards en 2021.
M. Azedine

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