Placeholder

Rubrique Actualités

Textile Vers une augmentation du volume des investissements turcs

Qualifiant le partenariat algéro-turc dans le domaine du textile de véritable réussite, le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar entend encourager et élargir le volume d’investissement turc en Algérie en se fixant l’objectif de porter son coût à 10 milliards de dollars.
Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - L’Etat mise gros sur le développement des industries du textile et des partenariats dans ce secteur, pour créer de la valeur ajoutée et réduire la facture d'importation. Ahmed Zeghdar a fait savoir dimanche, en marge d’une visite d’inspection au méga-complexe de production textile et d'habillement issu d'un investissement mixte algéro-turc Tayal, situé à Relizane, que «le montant de cet investissement est de l’ordre de 780 millions dollars, en prenant en compte la formation du personnel de l’usine».
Il a en outre relevé que le nouveau code de l’investissement «offrira à l’Algérie de grandes opportunités pour redynamiser les investissements».
Le ministre a dans ce contexte exprimé la velléité de son département de développer davantage la production du coton, invitant les investisseurs de tous les pays qui voudraient se lancer dans ce domaine à se manifester. Il a assuré à ce titre que le ministère de l’Industrie s’engage «à accompagner les investisseurs en réunissant les conditions nécessaires à la réalisation de ce dessein».
Ahmed Zeghdar a, d’ailleurs, mis l’accent sur le «succès» de sa collaboration avec le partenaire turc, qui l’encourage à augmenter le volume des investissements avec la Turquie dans le textile de sorte qu’il atteigne «10 milliards de dollars».
Zeghdar considère que ce complexe est parti pour devenir le nouveau fleuron de l'industrie algérienne, en faisant état de la création de deux clusters cuir et textile. «Cela permettra de générer quelque 10 000 emplois sur le moyen terme.»
Au passage, il a bien indiqué l'objet de sa visite en précisant que le but est d'examiner de près «les principaux projets sur lesquels mise l'État pour créer de la valeur ajoutée et réduire la facture d'importation».
Pour rappel, l’entreprise algéro-turque Tayal a été créée dans le cadre de la règle 51/49. Elle est détenue par des actionnaires composés des entreprises publiques algériennes C&H, Texalg et la SNTA et la société turque Intertay, filiale du groupe turc Taypa. 
Le ministre a ajouté que la société mixte Tayal a adressé une demande à l’agence locale de recrutement de la wilaya de Relizane pour le recrutement de main-d’œuvre au niveau de cette localité. L'Algérie, pays traditionnellement importateur de textile, veut passer à une nouvelle étape qui est celle de l’exportation.
Outre la réduction des importations de produits textiles, ce complexe intégré contribuera également à «la création de postes d'emploi et la formation du personnel qualifié dans le domaine du textile et de l'habillement», ont souligné des responsables du groupe Tayal. Ils rappellent que depuis son entrée en production en 2018, plusieurs ateliers et usines de textiles ont enregistré une reprise exceptionnelle.
Une bonne démonstration que le textile et la confection algériens sont capables d’apporter une valeur ajoutée à l’économie nationale hors hydrocarbures.
M. Z.

Placeholder

Multimédia

Plus

Placeholder