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Youcef Bettache, il y a une année…

Les premiers mois sont les plus durs, dit-on, pour qui fait son deuil après la disparition d’un être qui a beaucoup compté, comme c’est le cas de l’inénarrable Youcef Bettache.
Une année sans cet être, qui sans effort particulier savait se rendre attachant pour n’importe qui débarquait dans son entourage, ce n’est pas du tout une sinécure. Imaginons alors toute la détresse de ses proches, sa veuve et ses filles, sa famille et ses amis du quartier Bouaziz au centre-ville de Tizi-Ouzou, et du bâtiment dit Tunnel, l’immeuble au cœur de la même ville où il faisait partie d’une clique que le temps a fini par séparer, et pour finir toutes ces personnes qu’il a côtoyées, une trentaine d’années durant, dans le monde de la presse nationale dont pas loin d’un quart de siècle au Soir d’Algérie où sa bonhomie s’est avérée irremplaçable. Bonhomie et, il ne faudrait pas l’oublier, son regard tout personnel sur les hauts faits de l’actualité du pays de la période pré-révolution du 22 février, notamment des jours troubles que vivait le monde syndical en perpétuelle ébullition et dont il relatait l’état des lieux presque au jour le jour jusqu’à cette terrible matinée du vendredi 28 septembre.
Youcef n’est donc plus parmi nous depuis maintenant une année, lui qui aurait pris comme du pain béni, comme tout journaliste qui se respecte, les péripéties que traverse l’Algérie depuis sept mois pour rapporter aux milliers de lecteurs qui s’étaient habitués à sa signature ces grandes et petites informations qui font le quotidien du pays depuis cinq mois après sa disparition.
Ceux qui savent quelles valeurs politiques lui tenaient à cœur, auraient sans doute donné cher pour connaître son point de vue sur cette période tellement trouble, malheureusement le destin en a voulu autrement. Alors, qu’il repose en paix.
A. M.
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