Actualit�s : L'HIVER RISQUE D'�TRE DUR AUX ETATS-UNIS ET EN EUROPE
Les prix du baril resteront encore �lev�s


Une p�nurie de produits de chauffage se profile pour cet hiver en Europe et aux Etats- Unis, selon les analystes qui craignent que ce manque ne doive exercer une forte pression � la hausse sur les cours du p�trole brut au cours des prochains mois.
En raison des destructions caus�es par le cyclone Ivan, les stocks am�ricains de produits distill�s, qui comprennent le fioul de chauffage, ont chut� de pr�s de 3 millions de barils ces quinze derniers jours, pour tomber � 125,5 millions de barils. Des stocks de fioul de chauffage �tant trop bas � l'approche de l'hiver et, vu la capacit� limit�e des raffineries, perturb�es par les conditions m�t�orologiques, l'approvisionnement sera exceptionnellement serr� aux Etats-unis. Cela, avec une demande tr�s forte et qui devrait s'envoler de quelque 2 millions de barils par jour suppl�mentaires au quatri�me trimestre. En Europe, les stocks de produits distill�s sont eux aussi proches du bas avec une demande sup�rieure de 2% de celle de l’ann�e derni�re � cause du rebond du trafic a�rien, qui a accru la n�cessit� de produire du k�ros�ne au d�triment du fioul domestique ou du gasoil. L’Europe, devant cette ann�e faire face � une concurrence s�v�re des pays asiatiques et notamment de la Chine, pour importer du gasoil du Proche-Orient. Un carburant dont les prix ont d�j� progress� de 85% en l'espace d'un an et devraient rester tr�s �lev�s cet hiver, encore plus si celui-ci s'av�re rigoureux, comme le pr�disent d�j� les m�t�orologues. Par ailleurs, de nombreux programmes de maintenance sont pr�vus en Europe jusqu'en novembre, ce qui r�duit la production des raffineries, qui restent toutefois bien plus aptes � satisfaire la demande que leurs homologues am�ricaines. Cela �tant, fermes hier sur un march� nerveux et pr�occup� par la fragilit� de la tr�ve conclue au Nigeria, les cours du p�trole �taient proches de leurs records historiques atteints mardi, � 50,47 dollars � New York et 46,80 dollars � Londres. En fait, le baril de brent de la mer du Nord s’effritait hier de 8 cents � 46,30 dollars tandis qu’en s�ance �lectronique � New York, le baril de brut perdait 4 cents � 49,60 dollars. Ces derniers jours, le prix du baril de brut � New York avait atteint des records historiques, d�passant les 50 dollars en s�ance lundi avant de se hisser jusqu'� 50,47 dollars des �changes �lectroniques, et s’�tait repli� mercredi soir � 49,54 dollars, mais apr�s neuf s�ances cons�cutives de hausse. Ce faisant, les investisseurs restent inquiets face aux risques �lev�s de perturbation de la production mondiale, � peine suffisante pour satisfaire une demande en tr�s forte croissance et des cours qui ont pris depuis le d�but de l’ann�e plus de 50%, voire attendus monter encore bien plus haut. En effet, les analystes mettent en avant le caract�re incertain de la tr�ve conclue au Nigeria entre les rebelles du Delta du Niger et le pr�sident Olusegun Obasanjo, les risques de l’explosion de la situation � nouveau n’�tant pas � �carter en d�pit des tentatives de rapprochement entre les deux parties. Et une escalade de la situation dans ce pays, premier producteur d'Afrique et sixi�me exportateur mondial d’un brut l�ger et non sulfureux, avec des livraisons de 2,5 millions de barils par jour (mbj), synonyme de hausse des prix du p�trole au-del� de 50 dollars. Pour autant, les op�rateurs se sont montr�s rassur�s par des informations sur une hausse des exportations de l’Irak � 1,72 mbj en septembre, contre 1,34 mbj en ao�t, gr�ce � des attaques moins nombreuses contre les ol�oducs et m�me si la tension demeure persistante. C.B.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable