Attendu comme une v�ritable amorce pour le fonctionnement du mouvement, le document de r�flexion per�u comme un acte de refondation aux port�es “objectives” pour l’avenir des structures des arouch, tr�s peu enclines, jusque-l�, pour imposer de nouvelles strat�gies, a �t� finalement adopt� par les 31 coordinations pr�sentes, hier, au conclave de la CADC, tenu � Tizi- Rached.
J. L. Hassani - Tizi-Ouzou (Le Soir) - Bien que n�cessitant quelques “retouches” tout en pr�servant les grands axes li�s au devenir du mouvement et surtout au nouveau mode de fonctionnement des structures “impos�es par la conjoncture” pr�conisant la mise en place d’une structure permanente de l’interwilayas, difficilement consentie par certains d�l�gu�s, point, d’ailleurs qui a focalis� longuement les d�bats. Nouveau mode d’organisation, nouveau jargon install� dans l’univers des arouch, cette structure permanente, un conseil de wilaya avec sa composante tournante constitu� des pr�sidences de wilaya, renforc�e des d�l�gu�s membres de la commission-conseil et suivi de chaque wilaya, a donn� lieu � beaucoup plus de remous, des interwilayas quant � son institution. S’il est vu d’un certain angle comme “une urgence”, une “n�cessit�” pour recadrer le mouvement, les r�dacteurs rappellent le devoir de force de protestation et de proposition pour le mouvement qui s’inscrit dans la dur�e. Conscients des effets engendr�s par l’apr�s-8 avril, les coordinations affili�es � la CADC rel�vent dans leur nouvelle r�flexion qu’elles sont de v�ritables cibles du rouleau compresseur qui a r�ussi � normaliser et � atomiser toutes les organisations sociales ou politiques, ou du moins de ce qu’il en reste apr�s “l’effet 85%”. L’avant-projet portant r�flexion sur la poursuite du combat et qui est soumis pour son amendement, se distingue des autres documents, une pl�thore d’ailleurs, rendus publics depuis l’arriv�e des arouch dans le microcosme politique alg�rien. Pour rem�dier aux manquements constat�s depuis sa cr�ation, l’avant-projet qui distingue les questions d’urgence de celles qui seront �lucid�es dans le temps, � long terme, dans le cadre de sa mise en œuvre, pr�conise, en outre, de retourner � la case d�part pour “redynamiser le mouvement et repartir sur de bonnes bases. Il reste maintenant comment soumettre la nouvelle r�flexion � un groupe social entrecoupe � “cette base” d�sarticul�e et dont la nouvelle conjoncture impose une “mutation structurelle” du mouvement. Cela �tant, s’il est irr�versibement admis que la structure des arouch, du moins en ce qui concerne les coordinations affili�es � la CADC de Tizi-Ouzou, a opt� d�finitivement pour ce nouveau sch�ma organisationnel, il reste l’avis et l’aval de l’instance supr�me du mouvement, l’interwilayas qui n’a jusqu’� pr�sent pas souffl� mot sur la nouvelle “structuration impos�e”. S’agissant de l’�largissement du mouvement, le document a jet� d’un clin d’œil � tous les d�l�gu�s dissidents, fatigu�s ou d��us des strat�gies mises en place jusque-l� par le mouvement. Sur ce point, il est recommand� de traiter du cas par cas, en distinguant entre les sanctionn�s et ceux qui ont respect� la ligne directrice des positions du mouvement. A l’unanimit�, les coordinations proposent la r�int�gration de tous les d�l�gu�s qui ont observ� la neutralit�. J. L. H.

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