C’est demain que le bureau issu de l’assembl�e g�n�rale constitutive du Comit� pour la lib�ration de Mohamed Benchicou, doit se r�unir pour arr�ter son programme d’action. La d�cision a �t� prise lors de l’assembl�e g�n�rale qui s’est tenue jeudi dernier � la Maison de la presse Tahar-Djaout.
Sa�da Azzouz – Alger (Le Soir) - Issu d’une assembl�e g�n�rale de plus d’une centaine de personnes, le comit� compos� de quinze membres devra trancher demain la question de la d�nomination du comit�. "On souhaiterait une d�nomination plus large, car le combat pour la lib�ration de Mohamed Benchicou est tout simplement celui des libert�s. Il ne faudrait donc pas dissocier le cas de Mohamed de celui de Hafnaoui Ghoul et des d�tenus du mouvement citoyen du nord et du sud du pays" estime un membre de l’assembl�e g�n�rale qui propose comme d�nomination : "Comit� pour les libert�s". Il d�fendra sa proposition en rappelant les objectifs de la cr�ation de ce comit�, comme mentionn� dans l’avant-projet des principes fondateurs du comit� provisoire pour la lib�ration de Benchicou. Il est dit que le comit� doit "agir pacifiquement pour aboutir � la lib�ration des journalistes Mohamed Benchicou, Hafnaoui Ghoul et les d�tenus du mouvement citoyen des Aur�s et du Sud incarc�r�s arbitrairement ; d�fendre les journalistes et les accus�s du mouvement citoyens non jug�s et menac�s par l’appareil judiciaire. Et la lutte pour une presse ind�pendante dans le cadre de la d�fense des libert�s". Un principe sur lequel tous ceux qui ont r�pondu favorablement � l’appel du comit� adh�rent. Une conviction qui a aliment� l’essentiel des discussions de ceux qui jeudi dernier, alors que Mohamed Benchicou vivait sont 108e jour d’incarc�ration sont venus manifester leur solidarit� avec les journalistes d�tenus. Beaucoup ont �t� contraints � rester � l’ext�rieur de la salle des conf�rences de la Maison de la presse Tahar- Djaout. Une salle qui s’est r�v�l�e trop exigu� pour contenir les inconditionnels de la libert� de la presse et ceux qui continuent � dire que l’incarc�ration de Mohamed Benchicou est "un r�glement de comptes". Une certitude qui sera r�it�r�e mardi prochain � l’occasion du 5 octobre. Un rassemblement est pr�vu � la Maison de la presse et une gerbe de fleurs sera d�pos�e � la m�moire des journalistes assassin�s par les terroristes islamistes, plus pr�cis�ment � l’endroit o� a �t� d�pos� la bombe qui, en avril 1996, a souffl� le si�ge du Soir d’Alg�rie. Cette action, nous dira Youcef Rezzoug r�dacteur en chef du journal Le Matin - suspendu depuis le 24 juillet dernier- et membre du comit� "et la premi�re d’une s�rie d’activit�s qui vont �tre entreprises pour la lib�ration de Mohamed Benchicou, de Hafnaoui Ghoul et des d�tenus du mouvement citoyen". Pour rappel, Mohamed Benchicou est incarc�r� � la prison d’El-Harrach depuis le 14 juin dernier, Hafnaoui Ghoul depuis le 24 mai 2004, les deux �taient fortement pr�sents jeudi dernier � la Maison de la presse Tahar-Djaout S. A.

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