P�riscoop : BAZOOKA
PAR MOHAMED BOUHAMIDImbouhamidi2001@yahoo.fr
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Crimes de guerre (2)


Dans le d�bat Kerry-Bush pas un mot sur la Palestine. C’est vous dire l’accord profond de la classe politique am�ricaine sur la question : Isra�l d’abord, Isra�l pour toujours.
Au m�me moment o� les soldats isra�liens transformaient des zones enti�res de Ghaza en ruines doubl�es de cimeti�res, Isra�l veut se retirer de Ghaza, oui, mais d’un Ghaza r�duit en ruines et en poussi�res. La pr�sentatrice de France2 trouve de la tenue guerri�re � la plus forte arm�e du Moyen-Orient, mobilisant cent chars, des avions, des h�licopt�res et des troupes d’�lite pour envahir une petite ville de cent mille habitants. Pour la cause, chaque civil palestinien passera pour Ben Laden. Les morts palestiniens n’ont ni visage, ni famille, ni r�ves ni sentiments. Pour un soldat isra�lien mort en soldat, on �tale sa m�re, sa sœur, sa fianc�e et sa mission de d�fense de pauvres colons arm�s par ailleurs jusqu’aux dents. Assur�ment, il y a des hommes plus humains que les autres et le racisme encore plus ordinaire en temps de guerre. Un ministre palestinien s’indignait que le monde se taise devant d’authentiques massacres. L’Europe et l’Am�rique ne se taisent pas ! Elles couvrent les massacres ! Bien malin qui m’expliquera la r�action de la Maison-Blanche. Elle demande � Sharon d’agir avec mod�ration. C’est quoi la mod�ration au niveau d’un massacre ? Moins de dix morts par bombardement mais combien de bless�s autoriser parmi les civils en fuite, c’est combien d’oliviers, de maisons d�truites, combien de familles d�cim�es ? L’Am�rique accepte le principe du crime de guerre, elle appelle juste � sa mod�ration. Lisez ou relisez le livre de Roger Garaudy et Ma�tre Verg�s �Le proc�s de la libert� et vous comprendrez les ressorts profonds et soigneusement cach�s de la position am�ricaine y compris son occupation de l’Irak. Mais l’Am�rique elle-m�me a pris la voie des crimes de guerre en Irak. Et elle n’a rien invent�. Bien avant elle, toutes, je dis bien toutes les arm�es d’occupation ont trouv� des harkis, des mouchards, des collaborateurs. Toutes ont proc�d� � des massacres sans nom et � ceux qui doutent, il leur faudra lire “L’Honneur de Saint-Arnaud” de Fran�ois Masp�ro, ils seront �difi�s sur la macabre ressemblance de toutes les occupations de l’histoire de l’humanit�. Les g�n�raux occupants ni leurs harkis et encore moins ceux qui leur chantent des louanges m�diatiques n’innovent. Ils sont des assassins. Ils tiennent juste entre leurs mains les tribunaux des crimes de guerre. M. B.

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