Quand Qore� et Arafat appellent la communaut� internationale � arr�ter le massacre des populations palestiniennes, les pertes humaines � Samarra s'�l�vent � plus de 120 morts.
Les m�decins parlent d'enfants et de femmes tu�s et sur El Jazeera nous avons vu ce dangereux terroriste �g� d'� peine trois ans sorti des d�combres des maisons de Fellouja. Sharon conna�t tout cela et il conna�t les r�actions de la communaut� internationale et surtout les r�actions verbeuses et bavardes des Arabes. A l'appel d�sesp�r� des Palestiniens, il r�pond en annon�ant que l'occupation de Ghaza va durer. Quoi de plus normal car sur la cha�ne arabe d'El Jazeera, Collin Powel conseillait aux Palestiniens de renoncer � l'intifadha. "A quoi a-t-elle servi?" Collin Powel n'ignore pas que l'intifadha est une r�action � l'occupation isra�lienne. Le probl�me est que dans sa t�te l'occupation isra�lienne est normale. Ce qui est anormal � ses yeux reste la r�action des enfants de Palestine. Il ne se rend m�me pas compte du d�s�quilibre des forces en pr�sence. Il trouve tellement anormal que l'occup� se d�fende contre l'occupant et cela ne peut �tonner que ceux qui oublient combien les occupations des terres d'autrui s'accompagnent d'un racisme profond, visc�ral, intrins�que � l'acte d'occupation. Powel s'�tonne que les enfants de Palestine n'acceptent pas le destin de moutons d'abattoir qu'il leur imagine. Et Sharon le sait. Mais lui reste un raciste pur et dur. D�s qu'il a pris le pouvoir, il a d�clar� qu'il fallait "taper sur les Palestiniens jusqu'� ce qu'ils comprennent". Et il tape. Et il va continuer � taper car sa pens�e s'arr�te justement � ce niveau de racisme primaire : les Palestiniens mettent du temps � comprendre comme les b�tes. Que des enfants affrontent des chars avec des pierres ou des kalachnikovs ne rel�ve pas, pour lui, de la d�termination, du courage, du sacrifice pour la terre natale. Non, cela rel�ve de l'ent�tement. Mais les deux, Am�ricains et Isra�liens, se retrouvent dans cette m�me logique de Saint-Arnaud. Il faut enfumer l'Arabe et l'�gorger comme du b�tail et en gros, femmes et enfants compris. A aucun moment de l'histoire, dans aucun pays du monde, ces m�thodes, toujours les m�mes, n'ont r�ussi � arr�ter la r�sistance sauf en cas de g�nocide presque complet comme avec les Incas. Dans la douleur des morts qui l'entourait ? un Palestinien a jur� de poursuivre le combat m�me sans les Arabes. Terrible parole qui montre combien les Palestiniens sont pr�s de sortir des mythes d�mobilisants pour entrer dans le combat du solitaire. Et c'est dos au mur que le combattant est le plus redoutable. Notez-le. M. B.

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