Actualit�s : �TAT DE SANT� DU PR�SIDENT PALESTINIEN
Arafat plus pr�s de la mort


Yasser Arafat a sombr� dans la nuit de lundi � mardi dans un coma profond. Le ton n’est plus � l’optimisme. Les m�decins �mettent �un diagnostic r�serv�. Les visites ont �t� restreintes. Le pire est � craindre. Une d�l�gation de dirigeants palestiniens a �t� re�ue par Jacques Chirac.
Hier matin, le porte-parole de l'h�pital militaire de Percy a lu un communiqu� indiquant que �L'�tat de sant� du pr�sident Arafat s'est aggrav� dans la nuit du 8 au 9 novembre et son coma est devenu plus profond. L'�tat comateux, qui avait motiv� son admission en service de r�animation, est ce matin devenu plus profond. Ceci marque un palier significatif vers une �volution dont le pronostic est r�serv�. En d’autres termes, les jours du Ra�s sont en danger. L’annonce de la d�gradation �subite� de l’�tat de sant� de Arafat est intervenue juste apr�s la visite que lui avait rendue la d�l�gation palestinienne. Le num�ro deux de l'Organisation de lib�ration de la Palestine, Mahmoud Abbas, le Premier ministre, Ahmad Qore�, le ministre des Affaires �trang�res, Nabil Chaath et le pr�sident du Conseil l�gislatif palestinien , Rawhi Fattouh, sont en effet arriv�s � l’h�pital, refusant de faire des d�clarations � la presse. Ils avaient �t� re�us auparavant par le chef de la diplomatie fran�aise. Les entretiens ont dur� plus d’une heure au Quai d’Orsay en pr�sence de Nasser al-Qidwa, repr�sentant permanent de l'Autorit� palestinienne aux Nations unies et de la d�l�gu�e g�n�rale de la Palestine en France, Le�la Chahid. L’arriv�e de la d�l�gation palestinienne avait �t� retard�e suite � la pol�mique suscit�e par les propos jug�s �choquants� de l’�pouse de Arafat qui avait ouvertement critiqu� de hauts responsables palestiniens. Arriv�s � Paris, lundi soir, Mahmoud Abbas, Ahmad Qore� et Nabil Chaath avaient re�u les assurances des autorit�s fran�aises quant � la possibilit� de voir le pr�sident de l’Autorit� palestinienne. �Les autorit�s fran�aises ont donn� la permission aux dirigeants palestiniens de se rendre � l'h�pital Percy aujourd'hui�, avait expliqu� le chef de la d�l�gation palestinienne � Paris. Michel Barnier avait jug� qu'il �tait �naturel� que la d�l�gation en provenance des territoires palestiniens puisse voir Yasser Arafat. Au moment o� l’�tat des sant� du Ra�s laisse pr�sager le pire, Isra�l a jet� un pav� dans la mare. C’est � travers des publications isra�liennes que le �dossier de l’argent secret� de Arafat a �t� d�terr�. Les m�dias accusent l’�pouse de Arafat de vouloir accaparer la fortune de son �poux estim�e � plus d'un milliard de dollars. Le quotidien Haaret �crivait hier que �Les avoirs contr�l�s par le dirigeant palestinien, plac�s � travers le monde, d�passeraient le milliard de dollars et proviendraient de fonds soustraits � l'Autorit� palestinienne de 1995 � 2000�. Une pol�mique d’une ind�cence rarement �gal�e � l’heure o� l’avenir de la paix en Palestine est s�rieusement compromis. Pour tenter d’�viter le chaos dans les territoires occup�s , Mahmoud Abbas et Ahmed Qore� avaient multipli� les rencontres. Le pr�sident du conseil national de s�curit�, Saeb Erakat, avait annonc� la mise en place d’un �plan pour r�tablir l’autorit� et la loi dans les territoires palestiniens �. Ce projet pr�voit le d�ploiement de forces suppl�mentaires, l’interdiction pour les factions de porter les armes, sauf pour une action anti-isra�lienne, et r�affirme que seule la police devait s’occuper du maintien de l’ordre.
N. I./ agences

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