Actualit�s : MAINMISE DU MINISTRE DU TRAVAIL SUR LES CAISSES DES RETRAITES
La FNTR d�nonce et appelle � la mobilisation de ses adh�rents


Les syndicalistes retrait�s de la F�d�ration nationale des travailleurs retrait�s (FNTR) montent au cr�neau et lancent un appel � leurs adh�rents pour �r�agir et demeurer vigilants, unis et mobilis�s autour de la f�d�ration pour d�fendre leurs droits, leurs acquis et faire �chec � tous ceux qui sont hostiles � tout progr�s social et qui r�vent encore de ruiner l'espoir des retrait�s �.
Cette sortie m�diatique de la FNTR, consid�r�e dans les milieux syndicaux comme l’une des instances les plus actives et les plus dynamiques intervient � la veille de la 8e session de la Commission ex�cutive f�d�rale (CEF), dont les travaux se tiendront aujourd’hui � l’h�tel El-Kettani de Bab-El- Oued. Selon le rapport moral d’activit�, �toutes les d�cisions prises � la h�te et sans l'accord des partenaires, ajout�es aux d�clarations faites cette ann�e par le ministre du Travail et par le ministre des Finances et aux attaques contre le syst�me de retraite qu'on veut � tout prix r�former, ont un d�nominateur commun : celui de la mise en œuvre d'une politique pernicieuse, tendant � r�duire au minimum les moyens financiers de la Caisse, afin de justifier les r�formes pr�conis�es par le FMI et la Banque mondiale�. Les syndicalistes de la FNTR parlent notamment de la probl�matique des marginalisations v�cues par les conseils d’administrations des caisses qui sont une �preuve irr�futable de cette situation�. Selon la m�me source, �les conseils d'administration des Caisses en g�n�ral et de la CNR en particulier sont r�duits � des fairevaloir �. �La tutelle s'est appropri�, sans vergogne, de leurs pr�rogatives et va jusqu'� s'ing�rer dans la gestion quotidienne des Caisses, au m�pris des dispositions du d�cret de 1992 qui d�finit les responsabilit�s de chacun, sans que personne trouve � redire�. A ce titre, les cadres syndicaux de la FNTR n’ont pas h�sit� � hausser le ton pour porter � la connaissance des parties concern�es que �les retrait�s, dont le sort est li� � celui de leur Caisse et qui esp�rent une am�lioration de leur situation sociale actuellement d�plorable, n'accepteront aucun fait accompli. Ils rejettent toutes mesures tendant � mettre en difficult� le syst�me actuel de retraite sous le fallacieux pr�texte d'adapter le syst�me de S�curit� sociale et le r�gime de retraite au nouvel environnement �conomique et social�. Et d’ajouter �Cette volont�, clairement affich�e par ceux-l� m�mes qui veulent livrer le pays et ses ressources aux exploiteurs de tout acabit, vise � remettre en cause les acquis sociaux des travailleurs et rogner dangereusement les avantages consid�r�s comme trop g�n�reux.� Sur un autre plan, les retrait�s de la FNTR dressent un constat et indiquent que �plus de huit mois nous s�parent de la derni�re r�union de la commission ex�cutive o� nous avons fait une �valuation objective de la situation tant sociale que syndicale des retrait�s. Les recommandations que nous avions adopt�es sont toujours d'actualit� et nous n'avons enregistr� aucun �cho aux revendications pourtant raisonnables et justes des retrait�s, exprim�es � l'occasion de l'�lection pr�sidentielle. Il s'agit notamment, de relever le minimum de pension � 100 % du SNMG au lieu de 75 % actuellement, de ramener de 15 � 5 ans les conditions pour b�n�ficier du minimum de pension, de revoir � la baisse le bar�me de l'IRG pour l'ensemble des retrait�s, de rembourser � la CNR, par le Tr�sor public, les dettes dues au titre de l'ICPR ainsi que les pertes subies par la CNR � la suite de l'application de l'ordonnance 97-13 relative au d�part � la retraite sans conditions d'�ge et � la retraite proportionnelle�. Par ailleurs, la FNTR a de nouveau �voqu� la d�cision �surprenante, prise le 8 ao�t dernier par le chef du gouvernement, de transf�rer, arbitrairement, les fonds des caisses de S�curit� sociale plac�s dans des banques, m�me publiques, pour g�n�rer des int�r�ts, vers le Tr�sor public�. �Ce qui est choquant � travers cette d�cision, c'est d'abord son caract�re de coup de force d�s lors que les propri�taires l�gitimes de ces fonds, en l'occurrence les employeurs et les travailleurs repr�sent�s au sein des conseils d'administration des caisses, n'ont pas �t� consult�s. Ensuite, cette d�cision appliqu�e avec une c�l�rit� hors du commun, a priv� les caisses de ressources suppl�mentaires provenant des fonds qu'elles ont plac�s aupr�s des banques publiques�, souligne-t-on.
Abder Bettache

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