Actualit�s : CL�TURE DU COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LES ENJEUX �NERG�TIQUES
Internationalisation, privatisation, le d�bat continue


Apr�s deux jours riches en communications et en d�bats tous ayant eu trait au grand challenge de l’avenir en mati�re d’enjeux �nerg�tiques et qui a vu l’intervention de plus d’une quinzaine de professionnels, le colloque international a �t� cl�tur� durant la journ�e de ce lundi. En ouvrant le d�bat � nouveau sur l’avenir de la richesse naturelle de l’Alg�rie et surtout sur les strat�gies de gestion des recettes qui en d�coulent.
Amel B. - Oran (Le Soir) - Durant la deuxi�me journ�e de ce colloque, l’intervention du professeur Patrick Ribau �tait ax�e sur “la pr�servation de l’environnement, le d�veloppement durable, la diversification �nerg�tique, la lutte contre la pauvret� ; la place du service public”. Il expose son souci d’une mani�re simple et complexe � la fois : d’un c�t�, dit-il, 1/5 de la population (dont nous faisons partie) consomme actuellement 58% de l’�nergie et 65 % de l’�lectricit� plan�taire. De l'autre, plus de 2 milliards d’�tres humains n’ont pas acc�s � l’�lectricit�. Et d’ajouter : l’�cart entre pays riches et pays pauvres n’a cess� de se creuser...” Pour sa part, le professeur Abdelkrim Miraoui parlera de l’internationalisation de la Sonatrach. Il estime que la Sonatrach a les atouts en sa faveur pour envisager cette internationalisation en �tant la seule entreprise publique qui a toujours �t� ouverte � l’�conomie mondiale : il citera �galement la forte prosp�rit� de Sonatrach et l’exp�rience qu’elle a accumul�e dans le domaine de la gestion internationale. Seulement, dit-il, les obstacles et les limites r�sident dans le statut public du groupe p�trolier allant, dit-il en contradiction avec l’�re de la d�r�glementation. Concernant “la probl�matique de la tarification du gaz en Alg�rie, M. Salem, ma�tre de conf�rences, estime que le march� du gaz est moins connu et donc moins ma�tris�. Ce dernier, dit-il, d�pend de plusieurs facteurs, qui, souvent, �chappent aux pouvoirs publics. D�s lors, la strat�gie du prix du gaz d�pend des facteurs de formation du prix et de la m�thode de tarification du prix du gaz ou strat�gie appel�e Net Back. Chercheur au CNRS, Fatiha Talahite, est intervenue avec le th�me suivant : “Pour en finir avec la rente”. Elle consid�re que la mise en œuvre de “ce concept de rente r�duit la richesse collective de ces pays aux seules ressources �nerg�tiques revient � ne consid�rer comme richesse que ce qui est valoris� � l’ext�rieur et � n�gliger le march� int�rieur”. Le professeur Djeflat abordera le th�me de “la rente des hydrocarbures et investissements dans la connaissance. Il consid�re que seule la connaissance constitue un nouvel atout au d�veloppement durable, le mod�le rentier ayant montr� clairement ses limites. Le diff�rentiel entre producteurs et consommateurs dans la sph�re r�elle place l’Alg�rie au 85e rang sur 93 pays en mati�re de productivit�”. La derni�re intervention de ce colloque fut assur�e par le docteur Abderrahmane Mebtoul qui s’est �tal� sur “l’avant-projet de loi des hydrocarbures alg�riens. Il a tenu � d�finir le nouveau r�le du partenaire social en �conomie de march�, choix politique de l’Alg�rie, qui dit-il, ne saurait s’�riger en cogestionnaire, ni imposer la politique �conomique, dans la mesure o� toute politique �conomique rel�ve des pr�rogatives du gouvernement...” En parlant d’objectif strat�gique, qui selon M. Mebtoul “permettra � Sonatrach de maximiser les recettes de la rente au profit de l’Etat en la renfor�ant, et d’insister sur le fait qu’“il n’a jamais �t� question dans cet avant-projet de loi de la privatiser”. Le colloque international sur les enjeux �nerg�tiques s’est cl�tur� sur une note qui se voulait optimiste : l’Alg�rie a des richesses naturelles, le tout est de savoir g�rer ses recettes et �tendre les d�bats pour des strat�gies d’envergure qui visent avant tout � pr�server ces richesses.
A. B.

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