Actualit�s : FORMULE LOCATION-VENTE
Des b�n�ficiaires du programme 2001 observent un sit-in


Plusieurs b�n�ficiaires de logements dans le cadre de la formule location- vente ont vite d�chant�. L’exemple du site des Bananiers n’est pas une exception. Les propri�taires potentiels qui auraient d� occuper leur logement se retrouvent ballott�s entre l’AADL qui tente de justifier le retard et Cosider qui exige de revoir � la hausse le prix du m�tre carr�.
Les b�n�ficiaires crient au scandale, refusant d’�tre �arnaqu�s par l’�tat�. Apr�s plusieurs mois d’attente, le collectif des b�n�ficiaires a tenu hier un sit-in devant le si�ge national de l’AADL. Re�us par le directeur commercial, ils ressortiront au terme d’une demi-heure de n�gociations avec l’impression que ce dossier est loin de trouver un d�but de r�glement. Sur les 25 tours pr�vues au niveau dudit site, au moins quatre ne sont toujours pas r�alis�es : les num�ros 12, 13, 24 et 25. Objet de ce retard ? Dans un premier temps, Cosider se plaignait de la pr�sence sur l’assiette fonci�re d’indus occupants qui, apr�s une premi�re expulsion, sont revenus sur les lieux. Un probl�me que l’AADL dit ne pas �tre en mesure de r�gler puisqu’il ne rel�ve pas de ses pr�rogatives. De son c�t�, Cosider a fait savoir aux responsables de l’AADL qu’elle ne pourrait reprendre les travaux avec comme prix de r�f�rence, les tarifs arr�t�s au lancement du chantier. Une premi�re r�union avait regroup� les deux parties sans qu’un accord soit conclu. D’autres rencontres sont pr�vues dans le courant de la semaine. Pendant l’audience accord�e par le directeur commercial, ce dernier a entendu les dol�ances des b�n�ficiaires qui, tout en se disant dispos�s � trouver des solutions, exigent la reprise des travaux. Il faut savoir qu’il �tait inclus dans le programme 2001 et que, conform�ment aux engagements de l’AADL, ils auraient d� occuper leur logement depuis plusieurs mois. Dans une tentative de calmer les esprits et de proposer un deal : celui de les loger dans les locaux commerciaux. Une proposition cat�goriquement rejet�e par le collectif. Dans l’impossibilit� de r�pondre � toutes leurs questions et en l’absence du directeur g�n�ral de l’AADl, un rendez-vous a �t� fix� pour le d�but de la semaine prochaine en vue de d�gager des solutions d�finitives. Mobilis�s depuis plusieurs mois, ces b�n�ficiaires avaient auparavant organis� un sit-in au niveau du site et se disent pr�ts � envisager l’ensemble des actions l�gales en vue de faire respecter � l’AADL ses engagements. Il est � noter qu’au niveau de la direction g�n�rale de l’AADL, plusieurs personnes rencontr�es se sont plaintes du retard accus� dans la livraison des logements, un retard que n’avait pas ni� le premier responsable de cette agence.
N. I.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable