R�gions Est : MILA
Le bras de fer continue � l’APC


L’Assembl�e populaire communale de Mila, chef-lieu de wilaya, n’a pas tenu de session depuis le mois de f�vrier dernier. Pr�vue pour la matin�e de jeudi dernier, la 3e session ordinaire n’a dur� que 30 minutes, avant d’�tre suspendue, juste le temps qu’a mis le pr�sident pour porter � la connaissance des membres pr�sents � l’ordre du jour de la session, qui comporte pourtant des points tr�s importants pour la gestion de la municipalit�, entre autres l’approbation des cahiers de charge relatifs � l’adjudication de l’abattoir communal, du march� hebdomadaire, de la gare routi�re et de la fourri�re.
Mais �galement, la passation de deux march�s comportant le projet de r�alisation d’un march� couvert, pour une enveloppe de 18 millions de DA et celui de l’am�nagement de l’entr�e est de la ville (A�n Essiah), pour 9 millions de DA. L’autre point important inscrit � l’ordre du jour concerne l’�tude et l’adoption du budget primitif 2005. Seulement, le groupe d’opposants au P/APC et � son conseil (8 membres appartenant � diff�rentes formations) a conditionn� la tenue de cette session par la programmation d’un autre point � cet ordre du jour, � savoir l’ex�cution de la d�lib�ration sign�e le 22 juillet et qui stipule la dissolution du conseil communal actuel et son remplacement par un autre form� de membres du groupe opposant. Chose que le P/APC a bien s�r cat�goriquement refus�e, pr�f�rant plut�t suspendre la session jusqu’� nouvel ordre. Cette exigence du groupe d’opposants (dissolution du conseil) repr�sente, justement, la pierre d’�choppement entre les deux groupes bellig�rants. Malheureusement, cette situation dure depuis presque 10 mois dans une insouciance g�n�ralis�e. Il n’y a qu'� voir l’�tat de la ville pour s’en rendre compte. Et l’int�r�t de l’administr� et de la collectivit� qui doit y veiller ? La tutelle va-t-elle encore laisser faire ? D’apr�s des indiscr�tions, M. Salhi Djamel-Eddine, nouveau wali de Mila, est sur le point de prendre les mesures qui s’imposent dans ce genre de situation. Pour lui, il n’est pas question de fermer l’œil quand il y va de la cr�dibilit� de l’Etat, et c’est tant mieux pour Mila.
A. M’ha�moud

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