Aux abords des institutions comme le th��tre r�gional, le conservatoire et � quelques pas de la cour de Sidi-Bel- Abb�s et d’une banque, se tient quotidiennement un march� informel de voitures, ce qui n’est pas pour assurer leur s�curit�. Chaque jour que Dieu fait, des v�hicules l�gers de tous genres � vendre sont gar�s le long des trottoirs paralysant en partie la circulation en plein centre-ville.
Les transactions pour l’acquisition ou la vente des voitures ne se font pas dans la discr�tion. Et sur les trottoirs que les vendeurs ont squatt�s, les deux parties visitent, regardent, montent, d�marrent et palabrent � haute voix. Souvent le ton monte causant un grand brouhaha... Des personnes notamment des femmes ne peuvent emprunter ces art�res, g�n�es par la pr�sence des vendeurs et courtiers qui viennent �mettre leur avis dans les n�gociations. A ce tohu-bohu s’ajoutent d’autres d�sagr�ments. Ces vendeurs squattent les lieux et garent leurs v�hicules m�me sur les passages r�serv�s aux voitures du personnel du th��tre et du conservatoire. Aussi, souvent des “accrochages” au sujet du stationnement entre les intrus et les agents de s�curit� des institutions cit�es (th��tre et conservatoire) �maillent le quotidien de ce march�. Mais cependant, les esprits semblent s’exacerber encore plus maintenant au sujet de la priorit� de stationnement. Aussi, pendant le mois de Ramadhan �coul� un agent de th��tre a failli �tre �ventr� par un vendeur qui n’a pas accept� la remarque de celui-ci. Apr�s quelques propos annonciateurs de fronde, les deux parties en sont venues aux mains avant que le vendeur en question ne brandisse un couteau pour poursuivre le malheureux qui, faute d’arme s’est prot�g� avec une barri�re et courut se r�fugier. L’agresseur, aveugl� par la col�re, l’a poursuivi dans l’enceinte m�me du th��tre. Le pire aurait pu �tre commis n’�taitce l’intervention des passants qui ont fait appel aux services de s�curit�. Est-il logique qu’un march� de voitures se tienne en plein cœur de la ville alors qu’un march� hebdomadaire se tient tous les vendredis en dehors de la cit� et que d’autres �tendues existent pour abriter quotidiennement ce genre de commerce qui, en toute l�galit�, avec en plus une rentr�e d’argent dans les caisses de l’Etat avec le paiement des droits de place par les vendeurs.
A. M.

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