Ultime r�union des cadres d’El Islah avant la tenue du congr�s pr�vu en d�cembre. Abdallah Djaballah, objet d’attaques de la part de ses plus proches collaborateurs en a profit� pour lancer un appel � la r�unification des rangs en direction de l’ensemble des militants mais surtout des “dissidents”. Le leader du MRN reconna�t des “turbulences” au sein de sa formation mais explique qu’elles ont �t� “amplifi�es” par la “rumeur”.
Jeudi dernier, les pr�sidents de bureau de wilaya ont �t� convi�s � une r�union au cours de laquelle, Abdellah Djaballah a enjoint ses cadres � se conformer � la discipline partisane et � faire la sourde oreille � ceux qui veulent l’explosion du parti qui, reconna�t-il, traverse “une zone de turbulences”. En r�ponse � Boulehya, d�missionnaire qui avait menac� d’intenter une action en justice contre le num�ro un d’El Islah, Djaballah a r�pondu qu’il n’�tait pas possible car le r�glement int�rieur ne le permettait pas. Depuis la d�mission de cinq membres agissants, la formation de Djaballah est en butte � une crise interne qu’avait tent�e de minimiser le cheikh avant de reconna�tre que son parti �tait en difficult�. En toile de fond de cette crise, la pr�paration du prochain congr�s du parti. Le pr�sident du MRN est accus� de faire main basse sur les pr�paratifs et d’�carter tous ceux qui ne seraient pas d’accord avec la direction. Imperturbable, le leader d’El Islah a mis en place la commission de pr�paration du projet du r�glement int�rieur du congr�s. Jeudi dernier, c’est au si�ge de la Mutuelle des travailleurs de la construction et sous la pr�sidence de Lakhdar Ben Khellaf, secr�taire national, charg� de la pr�paration du congr�s du parti qu’une rencontre pr�paratoire avait eu lieu. Le r�glement int�rieur dudit congr�s a alors �t� adopt� en attendant son enrichissement. Si du c�t� de la direction actuelle, on tente de garder la t�te froide en pr�parant activement le congr�s, les d�tracteurs de Djaballah persistent et signent, ils accusent le num�ro un d’avoir �d�sorient� et d�vi� le mouvement de sa ligne directrice et de sa strat�gie politique�. Une accusation r�fut�e par le cheikh, qui pour l’heure, pr�f�re les appels au calme � la confrontation.
N. I.

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