R�gions Est : ANNABA/COLLOQUE EURO-MEDITERRANEEN SUR L'�COLOGIE ANIMALE
Les pouvoirs publics, les grands absents


Les efforts d’ouverture de l’universit� Badji- Mokhtar de Annaba sur l’environnement ne suscitent pas d’int�r�t aupr�s des pouvoirs publics. C’est ce qui a �t� constat� lors du Colloque euro-m�diterran�en sur l’�cologie animale qu’a abrit� le campus de Sidi-Amar de l’universit� Badji-Mokhtar de Annaba et auquel ont particip� 17 chercheurs �trangers parmi lesquels certains mondialement connus tels que le professeur �m�rite Jacques-Blondel, chercheur du CNRS � l’universit� de Montpellier (France).
La qualit� du milieu et la pollution sous tous ses aspects sur l'�volution des populations naturelles sont des th�mes qui devraient en principe int�resser les pouvoirs publics pour am�liorer la gestion des affaires de leurs cit�s et pr�venir les risques d’�ventuelles catastrophes �cologiques et des �pid�mies pouvant r�sulter des changements climatiques ou de la d�gradation de l’environnement par la pollution et le transport des parasites par les milliards d’oiseaux migrateurs qui traversent annuellement du Nord au Sud et vis-versa le Bassin m�diterran�en. Les zones humides, � l’exemple des lacs de la r�gion d’El-Tarf et celui du lac Fezzara de Annaba, repr�sentent un patrimoine qu'il faut non seulement prot�ger mais aussi surveiller car il risque de devenir une source de danger pour la faune et la flore. La gestion des d�chets domestiques qui a toujours repr�sent� un v�ritable casse-t�te pour les pouvoirs publics a �t� �voqu�e lors de cette manifestations scientifique de haute facture, qui a �t� malheureusement ignor�e par les premiers concern�s par l’environnement, en l’occurrence les repr�sentants du d�partement de Cherif Rahmani. Le Colloque euro-m�diterran�en sur l’�cologie animale qui s’est d�roul� les 22, 23 et 24 novembre, a permis aux chercheurs des deux rives de la M�diterran�e de pr�senter leurs �tudes et r�flexions autour de trois axes, � savoir la biologie des populations, l’�cophysiologie et la toxicologie � travers pr�s de 140 communications qui ont retenu l’attention des �tudiants et suscit� un d�bat � la hauteur de l'�v�nement. Les h�tes �trangers ont exprim� leur d�sir non seulement de s’informer sur les zones humides mais aussi de conna�tre les sites touristiques et historiques de la r�gion. Ce d�sir a �t� exauc� par les gens de l’universit� Badji-Mokhtar de Annaba qui se sont transform�s � l’occasion en “guides” � la place des responsables des structures normalement en charge de cette question. A titre d’exemple, le recteur de l’universit�, M. Mohamed Tayeb Laskri, a du user de ses connaissances pour donner des d�tails sur les merveilles d� village touristique de Sera�di, la perle le de l’Edough. Dans le m�me registre, la sympathique r�ception organis�e � la cl�ture de ce colloque � l’h�tel Seybouse International par les gens de l’universit�, a �t� fortement appr�ci�e par les h�tes de Annaba qui n’ont pas h�sit� � esquisser spontan�ment des pas de danse au rythme des notes endiabl�es des musiques malouf et chaabie ex�cut�es par l’orchestre du chanteur bibi.
Nabil Keba�li

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