En dehors des grands axes qui sont plus ou moins entretenus, le r�seau routier secondaire des banlieues et des quartiers populaires ne cesse de se d�grader. A certains endroits, les routes ont disparu, transform�es en de simples pistes o� un mulet casserait ses sabots. Cette situation concerne toute la p�riph�rie du Grand- Tlemcen, Tlemcen-ville, Chetouane et surtout Mansourah.
Il est vrai que les APC entament des op�rations de colmatage, mais cela est insuffisant et inefficace, eu �gard au degr� avanc� de d�gradation. L e s r�centes chutes de pluie ont caus� des d�g�ts importants, particuli�rement dans la banlieue ouest de la ville. Ceci rel�ve bien s�r des al�as de la nature, mais il y a aussi ces fuites d’eau (potable) qui arrosent � longueur de journ�e le bitume. L’exemple le plus frappant se situe au Faubourg Boudgh�ne o� les �coulements d’eau ont fait dispara�tre toute trace de bitume. D’autre part, le manque de civisme a atteint des proportions alarmantes. Des priv�s creusent partout pour effectuer divers travaux sans se soucier du reste, cela s’explique par une certaine impunit� notamment dans la commune de Mansourah o� les gens construisent sans permis de construire ni autorisation de voirie. Le r�seau routier dans son ensemble est � refaire et ce ne sont pas les APC avec leur maigre budget qui peuvent entamer ce travail. L’embellissement de la ville fait actuellement l’objet de toutes les priorit�s, alors que l’�tat des routes offre au visiteur une pi�tre image de la capitale des Zianides. Ces routes l�preuses sont le cauchemar des automobilistes et il est dramatique de faire payer des taxes au contribuable lorsqu’on voit des v�hicules neufs rouler sur des pistes caillouteuses quand elles ne sont pas simplement d�fonc�es.
M. Zenasni

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