R�gions Centre : DRAA-BEN-KHEDDA
Des cybercaf�s en d�tresse


Des g�rants de cybercaf�s de Dra�-Ben-Khedda (11 km � la sortie est de Tizi-Ouzou) sont “m�contents” de n’avoir pu �tre touch�s, malgr� leur d�sir, par l’abonnement aux serveurs dits de “haut d�bit illimit�”, tel l’ADSL (un Provider en Alg�rie) par exemple, d’o� le risque pour beaucoup d’entre eux de “mettre la cl� sous le paillasson”, comme l’ont d�j� fait quelques-uns dans cette ville, indiquent de jeunes g�rants constern�s.
Ces derniers d�crivent ainsi les avantages de ce serveur qui “offre non seulement un haut d�bit sans limite � ses abonn�s (10 fois plus rapide qu’une connexion classique), mais encore un tarif des plus bas, soit 15 000 DA/mois TTC, y compris l’abonnement du t�l�phone, dont la ligne restera libre pendant la r�ception ou l’envoi de donn�es en connexion”. Une r�volution... Aussi ils se demandent pourquoi ils ne sont pas encore branch�s, alors que leurs homologues du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou sont abonn�s depuis plusieurs mois aupr�s de ce serveur, dont la connexion est “en forfait 30 jours durant et H/24”. Or, � en croire nos interlocuteurs, “en connexion classique, comme c’est le cas � Dra�-ben- Khedda, il y a des cybercaf�s qui d�boursent jusqu’� 50 000 DA, voire plus pour la seule ligne t�l�phonique, non compris l’abonnement Internet”. La ville de Dra�-Ben-Khedda compte une vingtaine de cybercaf�s environ qui, dans ces conditions, seront contraints un jour ou l’autre � recourir � la reconversion de leur activit�, car celle-ci leur revient “trop on�reuse avec de surcro�t la fuite de la client�le qui pr�f�re, c‘est �vident, des connexions rapides, et moins ch�res en plus ; il suffit qu’elle se d�place de 11 km seulement hors de la ville...”, d�plore ce g�rant de la cit� DNC. Cet autre du centre-ville affirme que nombre de ses coll�gues n’ayant pas d’autre source de revenus se sont retrouv�s dans des endettements inextricables, d’autant que la r�alisation de leur cyber ne s’est concr�tis�e qu’au prix de moult frais pr�alables et de pr�ts Ansej. A ce probl�me, il faut ajouter “les coupures intempestives des lignes t�l�phoniques dont nous sommes fr�quemment victimes, malgr� le r�glement normal de nos factures, alors que le r�tablissement de la ligne n’intervient apr�s r�clamation qu’au bout d’une semaine, voire plus...”. “Peut-on, � votre avis, ajoute cet autre g�rant, retenir la confiance d’un client apr�s un arr�t non pas de dix jours ou une semaine, mais de seulement deux � trois jours ? Qui pourra compenser une telle perte, alors que les charges locatives, d’abonnement et autres consommations sont � honorer telles qu’elles sont factur�es, intouchables ?...”
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