Actualit�s : CL�TURE DES TRAVAUX DE LA COMMISSION POUR L'AFRIQUE DU CONSEIL D'AFFAIRES DU COMMONWEALTH
Appel pour la reconversion de la dette africaine


Apr�s deux jours de travaux, les repr�sentants du secteur priv� alg�rien r�unis avec les responsables de la commission pour l’Afrique du Conseil d’affaires du Commonwealth (CBC), initi�e par le Premier ministre britannique Tony Blair, sont sortis avec plusieurs recommandations allant dans le sens de la promotion du secteur priv� et l‘accroissement des investissements directs �trangers dans les pays africains dans le cadre global de la mise en œuvre du NEPAD.
Ces conclusions refl�tant le point de vue des op�rateurs africains concernent essentiellement, la reconversion de la dette des pays africains en investissements structurants, la r�vision des syst�mes bancaires et la mise en place de m�canismes de financement accessibles, la promotion de la bonne gouvernance et du dialogue pubic-priv�, le d�veloppement des comp�tences et des NTIC, ainsi que la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent. �Ces recommandations susceptibles d’�tre amend�es et r�vis�es seront transmises par la Commission Afrique du CBC en mai prochain dans un rapport final lors du sommet du G8 devant se tenir � Londres au mois de juin�, a soulign� Mme Koosum Kalyan, conseill�re � ladite commission dans une conf�rence de presse tenue hier � l‘h�tel Saint-George � Alger � l’issue de cette table ronde d’affaires. Cette derni�re pr�cisera dans ce sens que �en fait, il est question de d�fendre les int�r�ts des pays africains aupr�s du G8, qui, eux doivent s’engager en parall�le � l’instauration de la paix de la stabilit�. De son c�t� M Chami, directeur de la Chambre alg�rienne du commerce et de l’industrie a soutenu que cette rencontre, la premi�re du genre en Alg�rie, �tait destin�e � �faire le point sur l’aide attendue par les pays africains des pays du G8 et d’�tudier tout particuli�rement la possibilit� de reconvertir la dette des pays africains en investissements�. Une dette qui d�passe largement les 100 milliards de dollars et qui demeure un r�el obstacle aux programmes de d�veloppement initi�s jusque-l� dans les pays du continent noir. Toutefois, la concr�tisation de ces objectifs m�me s’ils re�oivent l’aval des huit pays les plus industrialis�s au monde d�pendra �galement de la volont� des instituions internationales (FMI, Banque mondiale) et les autres pays donateurs � vouloir apporter leur soutien et leur aide aux pays africains.
K.B.

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