Actualit�s : AGRICULTURE ET ADH�SION A L'OMC L’UNPA
exige des �claircissements


M. Mohamed Alioui, secr�taire g�n�rale de l’Union nationale des paysans alg�riens (UNPA), a mis l’accent sur la n�cessit� de donner des �claircissements sur le devenir du secteur agricole dans le cadre de l’adh�sion de l’Alg�rie � l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Invit� hier de l’�mission Tahaoulat (changements) de la Cha�ne I, M. Mohamed Alioui, a exig� du ministre du Commerce de donner plus de pr�cisions pour savoir si les fellahs auront des subventions ou pas. “Il faut que notre corporation sache ce qu’elle va gagner ou perdre en adh�rant soit � l’OMC, soit dans le cadre de la coop�ration europ�enne”, a-t-il d�clar�. Le taux de subvention de l’Alg�rie � l’agriculture, a rappel� le secr�taire g�n�ral de l’UNPA, est class� parmi les plus bas du monde. Actuellement, il est de 4,5% alors que dans les pays europ�ens, en moyenne, selon les chiffres avanc�s, il d�passe les 50%. Outre cette question, plusieurs autres sujets ont �t� abord�s lors de cette �mission hebdomadaire, tels que le devenir du foncier agricole entre la vente et la concession et la conservation du patrimoine agricole. Le secr�taire g�n�ral de l’UNPA, apr�s un bref expos� qui retrace les diff�rentes �tapes par lesquels est pass� le secteur agricole, est revenu longuement sur la loi 87-19. Une loi qui a cr�� la division. Le choix entre son application compl�te ou sa r�vision n’est toujours pas tranch�. La position, � ce sujet, de l’Union des paysans n’a pas chang�. M. Mohamed Alioui l’a soulign� : “Nous sommes attach�s � cette loi que nous consid�rons comme �tant excellente si on avait mis � ex�cution les d�crets d’application. Plusieurs points positifs de cette loi sont � signaler.” Cette organisation refuse, selon les explications de l’invit�, le remplacement des exploitations agricoles collectives et individuelles par des soci�t�s civiles d’exploitation agricole. Selon ces propos, cette mutation ne sera pas du tout b�n�fique aux fellahs. Les agriculteurs alg�riens ne sont pas pr�ts pour une telle vision, a-t-il ajout�. Et d’encha�ner “pour trancher une telle question c’est l’Etat qui doit le faire et de surcro�t c’est une d�cision politique”. M. Mohamed Alioui a aussi ax� son intervention radiophonique sur le r�le que doit jouer l’Etat en �tant le premier contr�leur dans ce secteur. “En toute transparence, l’Etat � travers ses diff�rentes institutions, doit s’attacher � contr�ler tout ce qui s’y passe”, a-t-il affirm�. R�pondant � la question du journaliste, le secr�taire g�n�ral de l’UNPA a rappel� que le montant des dettes contract�es par les fellahs depuis 1982 � 2000 est de 25 milliards de dinars. 17 milliards de dinars de cette somme ont �t� �pong�s et dont le compte �tait domicili� � la BADR suite � la d�cision du pr�sident de la R�publique. “Pour le reste de la dette, nous demandons aux diff�rentes banques de les effacer”, a propos� le secr�taire g�n�ral de l’UNPA en expliquant que les agriculteurs ont �t� durement touch�s lors de la d�cennie noire. Quant � la possibilit� de recourir � l’importation des moutons pour la f�te de l’A�d, M. Mohamed Alioui, dira que cette d�marche ne doit pas �tre g�r�e par l’Etat, ni par le biais de ses structures, ni par une entreprise publique, mais uniquement par des particuliers. Il est � rappeler que l’UNPA qui a f�t� le 26 novembre dernier son 30e anniversaire compte � son actif 1 250 000 adh�rents r�partis entre 1 548 APC et 360 da�ras.
Meriem Ouyahia

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