Actualit�s : PRIVATISATION DES ENTREPRISES DU BTPH
Les syndicalistes appellent � la r�sistance


Les syndicalistes du secteur des travaux publics, hydraulique et b�timent sont en col�re. En col�re � la fois contre leurs repr�sentants syndicaux et les pouvoirs publics, “qui veulent nous vendre apr�s avoir fait de nos entreprises ce qu’elles sont aujourd’hui”.
Hier, dans la grande salle portant le nom Abdelhak-Benhamouda, les cadres syndicaux du secteur venus des quatre coins du pays “pour d�battre de la situation du secteur � la lumi�re de la d�cision prise par les pouvoirs publics de privatiser toutes les entreprises publiques �conomiques” n’ont pas h�sit� “pour d�noncer ceux qui ont cautionn� la politique de la mise � mort de nos entreprises et aujourd’hui, ils veulent cautionner notre liquidation en nous vendons en gros pour ceux qui ont ruin� le pays et qui veulent les “racheter au dinar symbolique”. Les cadres syndicaux des entreprises du b�timent, de l’hydraulique et travaux publics ont rejet� dos � dos “les syndicalistes v�reux et d’appareils qui se sont d�vi�s de l’essentiel de la revendication syndicale et les d�cideurs qui r�pondent au doigt et � l’œil de leurs ma�tres des institutions financi�res internationales.” “Qu’on fasse d’abord une �valuation, que ceux qui �taient � un moment donn� responsables de cette situation r�pondent de leur gestion et l�, nous sommes pr�ts � d�battre et � discuter de toutes les formes de relance de nos entreprises”, nous ont indiqu� des syndicalistes, qui se demandent “pourquoi n’a-t-on pas renouvel� les instances syndicales de la f�d�ration au moment voulu ?” Les participants � cette rencontre, comme ceux des coordinations syndicales des groupes ENCG et Giplait ont rejet� “globalement et dans le d�tail le principe de la privatisation sauvage, qui portera un pr�judice important � nos travailleurs et � nos entreprises.” “On ne sait de quoi se feront nos lendemains ? Et puis quelles mouche a piqu� les pouvoirs publics � vouloir co�te que co�te privatiser les entreprises publiques, dont une grande majorit� d’entre elles sont en bon �tat financier et qui sont pr�tes � rivaliser avec les grandes entreprises tant �trang�res que priv�es. Mais � condition de les laisser travailler”, affirme- t-on. Enfin, il est � signaler que dans la r�solution vot�e � l’unanimit� des participants, il a �t� “d�nonc� toute forme de privatisation sauvage “, tout en lan�ant un appel aux syndicalistes “pour ne pas riposter en rangs dispers�s pour maintenir la mobilisation et faire face au monstre de la privatisation.”
Abder Bettache

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