Actualit�s : LE CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE SE REUNIRA AUJOURD'HUI
Des dizaines de magistrats devant le conseil de discipline


Le Conseil sup�rieur de la magsitrature, l’instance supr�me de la justice alg�rienne, se r�unira, aujourd’hui samedi, sous la pr�sidence de son vice-pr�sident, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Bela�z, en l’absence de son pr�sident, Abdelaziz Bouteflika.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - C’est ce que nous apprend une source tr�s bien inform�e. “Le Conseil sup�rieur de la magistrature se r�unira sous sa composante disciplinaire”, ajoute la m�me source. Et, comme son nom l’indique “la composante disciplinaire” n’est, en fait, que l’�quivalent de la commission de discipline du corps des magistrats. “Cette composante disciplinaire traite les fautes professionnelles graves commises par des magistrats durant l’exercice de leur fonction.” Pour sa s�ance d’aujourd'hui, le Conseil sup�rieur de la magistrature aura � traiter, pr�cise notre source, “les cas d’une trentaine de magistrats”. Des cas plus ou moins graves mais dont un seul m�rite un surcro�t d’int�r�t. Il s’agit du cas du magistrat Mime. Ce dernier, depuis peu conseiller � la cour de Blida, ne doit cette nouvelle fonction qu’� un solide appui. Or, il �tait auparavant sous le coup d’une suspension. Et c’est dans le cheminement de l’affaire de ce magistrat-l� que r�side tout l’int�r�t. Il faut pr�ciser qu’“il �tait pr�sident du tribunal de Ch�raga, fonction au nom de laquelle il avait, par ordonnance, interdit le contr�le des comptes du groupe Khalifa, et ce, durant deux ann�es cons�cutives”. D�couvrant cette anomalie, l’ex-ministre de la Justice du gouvernement Benflis, prononce une suspension � l’encontre du magistrat en question. Deux ann�es plus tard et suite � des interventions “solides” de deux puissants ministres du cercle pr�sidentiels et originaires comme lui de la localit� de M’sirda (dans la wilaya de Tlemcen), il a fini par �tre r�int�gr�, nous confie encore notre source; De cette br�ve retrospective, il appara�t donc clairement que l’on a, l�, affaire � un cas pas tout � fait comme les autres. Ce, en ce qu’il est intimement li� au scandale Khalifa. Pour tout dire, le verdict qu’aura � prononcer, aujourd’hui, le Conseil sup�rieur de la magistrature, dans ce cas-l�, pr�cis�ment, donnera un “ape�u” sur les intentions r�elles du pouvoir s’agissant d’un dossier qui n’a, jusque-l�, servi, qu’� des r�glements de comptes politiques.
K. A.

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