Actualit�s : UNE SECOUSSE TELLURIQUE ENREGISTREE MERCREDI AU NORD DE BOUMERDES
Il s’agit d’une r�plique du s�isme du 21 mai 2003 selon le CRAAG


La terre a encore trembl� dans la r�gion de Boumerd�s mercredi dernier � 18h42. La secousse ressentie sur des dizaines de kilom�tres � la ronde a �branl� la population encore sous le choc de la violente secousse tellurique du 21 mai 2003.
F. Zohra B. - Alger (Le Soir) - L’�picentre de la secousse tellurique a �t� localis� par les chercheurs du CRAAG a cinq kilom�tres au nord de la ville de Boumerd�s avec une magnitude de 5,7 sur l’�chelle de Richter. Selon M. Hamdache, chercheur au CRAAG, la secousse a �t� situ�e dans la zone �picentrale des r�pliques g�n�r�es par le s�isme du 21 mai 2003. Il s’agit d’une r�plique, explique le sp�cialiste du fait de sa situation dans la m�me zone et de la complexit� de la faille, source du s�isme du 21 mai 2003. Cette complexit�, note M. Hamdache, a �t� d�montr�e � travers des recherches et �tudes publi�es dans des revues sp�cialis�es. Notre interlocuteur notera en outre qu’il est normal que la population s’�tonne qu’une r�plique puisse �tre ressentie une ann�e et demie apr�s le s�isme. Par ailleurs, apr�s l’�tude des donn�es pr�liminaires disponibles apr�s la secousse, dans les jours � venir un maximum de donn�es sera pris en charge. M. Hamdache expliquera aussi que la secousse a �t� ressentie de fa�on diff�rente : “Cela est principalement li� aussi bien au c�t� subjectif qu’au type de b�ti.” Toutefois, le chercheur du CRAAG rappelle que l’important ce n’est pas de savoir si c’est une r�plique ou s’il s’agit d’un s�isme, mais c’est de d�velopper une culture de r�action � avoir en cas de s�isme : “La population a tendance � pr�f�rer s’entendre dire qu’il s’agit d’une r�plique. Il faut savoir et vivre avec le fait que le nord de l’Alg�rie est une zone affect�e par les s�ismes et r�pliques. On doit s’habituer � avoir les r�actions adapt�es et �viter les mouvements de panique qui font souvent des bless�s. Que cela soit une r�plique ou un s�isme, le probl�me reste le m�me, il faut surtout savoir r�agir. Concernant ce dernier point les actions de sensibilisation sont importantes. Une convention existe m�me entre le CRAAG, la Protection civile et le minist�re de l’Education en vue de toucher le plus de personnes possibles � travers un travail de sensibilisation et de pr�vention. Il faut d�mystifier ce ph�nom�ne naturel. Comme il est important que les normes parasismiques soient respect�es. Nous avons en moyenne quarante � cinquante s�ismes par mois”, explique M. Hamdache. Ce dernier pr�cise, par ailleurs, qu’une station du CRAAG a �t� install�e � Boumerd�s en vue d’�tudier le ph�nom�ne sismique dans cette r�gion active.
F. Z. B.

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