Actualit�s : PRIVATISATION DES EPE
Bouteflika pr�f�re l’option de partenariat


Dans son intervention faite devant les congressistes de l’ONM, le pr�sident de la R�publique n’a pas rat� l’opportunit� pour �voquer la question �conomique, dont la question de la privatisation des entreprises publiques �conomiques (EPE) occupe le devant de la sc�ne m�diatique.
Un th�me qui domine depuis quelques jours les d�bats, tant chez les syndicalistes que chez le patronat, dont la rencontre avec le chef du gouvernement est pr�vue en cours. En effet, Abdelaziz Bouteflika en prenant � t�moin le secr�taire g�n�ral de l’UGTA et “ce, m�me si des divergences nous opposent”, a plaid� pour un changement radical des structures, qui “ont jusque-l� domin� notre �conomie”. En parfait communicateur, le premier magistrat du pays a �vit� de parler cr�ment de la privatisation, mais il insistera longuement sur la question de la r�forme de notre “�conomie pour �viter de subir et par voie de cons�quence trouver une alternative � la rente p�troli�re”. Sur ce chapitre, le pr�sident de la R�publique a parl� du partenariat, citant en exemple celui r�alis� avec les Indiens de l’ISPAT et “qui constitue aujourd’hui un mod�le.” “(…) dans les secteurs de l'�conomie, l'agriculture, la transformation, l’investissement et du partenariat national et �tranger et se fondre dans l'int�gration internationale avec des id�es claires et �tablies. Cela nous m�nera indubitablement vers des perspectives prometteuses et nous aurons alors tir� un trait entre le sousd�veloppement et la relance, un sous-d�veloppement qui nous a longtemps assaillis et une relance que nous avons tant escompt�e”, avait indiqu� Abdelaziz Bouteflika. Il reste � savoir si le premier magistrat du pays semble privil�gier, contrairement � son staff gouvernemental, en priorit� l’option du partenariat, au d�triment du “tout privatisation” pr�n�e par le gouvernement, ou s’agit-il seulement d’une simple approche ou de formulation que le chef de l’Etat a us�e devant des “nationalistes qui ont lutt� pour Etat souverain, social et d�mocratique”. L’autre question soulev�e par les observateurs est celle de savoir si � travers cette sortie m�diatique sur la question, “le pr�sident saura peser dans le d�bat”, d’autant qu’il dira que “l’esprit de solidarit� doit avoir sa place dans la soci�t�.” Enfin, l’autre questionnement soulev� est celui de savoir si � travers le mot “solidarit�”, le pr�sident de la R�publique laisse entendre par l� que des compressions et autres licenciements des travailleurs sont pr�vus, comme ce f�t le cas “pour les 400 000 travailleurs mis au ch�mage apr�s la dissolution de pr�s de 1000 entreprises de tailles diverses”. C’est � toutes ces interrogations que l’UGTA est � appeler � avoir plus d’�claircissement avant de trancher d�finitivement la question.
Abder Bettache



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2004/12/04/article.php?sid=16432&cid=2