Zerhouni interpell�
La distribution de la premi�re tranche de logements
AADL, qui a vu difficilement le jour apr�s pr�s de quatre ann�es de leur
lancement, annonce des m�contentements de surgissant � grande �chelle. Le
pr�sident de l’APW de B�ja�a, apr�s que des milliers de citoyens se sont
plaints � son cabinet � propos des listes de b�n�ficiaires affich�es
r�cemment, a interpell� le minist�re de l’Int�rieur afin d’annuler ces
derni�res.
“Au moment o� notre wilaya souffre de la plus grave crise de
logements, avec un d�ficit de plus de cinquante mille logements, des milliers
de familles vivant dans des caves dans des conditions inhumaines, des
responsables se sont arrog� le droit de leur confisquer leurs droits”, signe
M. Ferhat dans son correspondance avant d’ajouter : “Une tranche, m�me
d�risoire, a longtemps nourri des espoirs fous pour quelques treize mille
demandeurs. Des espoirs vite envol�s par une d�concertante et grave
irresponsabilit� de nos dignitaires du minist�re de l’habitat, de la
direction g�n�rale de l’AADL et son antenne locale par l’�tablissement d’une
liste d’heureux privil�gi�s, qui ne seraient � 60 % que des �trangers �
notre wilaya, entre militaires et cadres de la nomenklatura d’Alger, selon les
citoyens venus nombreux, dire non et refuser cet �ternel m�pris.” A l’effet
de la gravit� de cette situation, les �lus de l’APW de B�ja�a ont demand�
l’annulation sans d�lai de cette liste, la restitution des v�ritables
demandeurs de leurs droits par une r�attribution �quitable, en association
avec les �lus locaux, et “la traduction” des responsables de ce recel
devant la justice, sans quoi ce ne serait qu’accepter ce “hold-up” public.
Bras de fer entre les citoyens d’Ihaddaden et la DUCH
L’improvisation d’une route ordonn�e par le DUCH au
niveau de la cit� populaire et populeuse des 300-Logements d’Ihaddaden a
surexcit� tous les habitants de la localit�. Recevant le pr�sident de l’association
et les copropri�taires de cette cit�, le chef de service de cette structure n’a
pas pu donner de d�tails quant � la r�alisation de cette voie, selon le
pr�sident de l’association de la cit�. “Il s’agit d’un ordre intim�
qui se doit d’�tre ex�cuter.” Une d�cision a �t� prise par tous les
locataires de cette importante cit� pour emp�cher la continuit� des travaux.
“Cette voie qui n’est d’aucune utilit� est en fait un cimeti�re
particuli�rement destin� aux enfants. Ce vain projet est pr�vu comme il
fallait s’y attendre dans les parties communes des immeubles qui ont des
espaces verts”, estiment les riverains d’Ihaddaden.
Encore des journ�es de gr�ve dans l’�ducation
Le conseil de wilaya du STE/WB a d�nonc� �nergiquement les
ponctions sur salaire et APP effectu�es par la tutelle et pourtant selon le
syndicat d’entreprise SETE, le dernier des travailleur est celui auquel cette
direction doit un rappel de plus d’une ann�e. Dans une d�claration parvenue
� notre r�daction, les travailleurs estiment qu’au lieu de se soucier de son
r�glement (qui tardera � venir), le directeur de l’�ducation s’est
empress� d’ordonner les ponctions. “A qui profiteront les cons�quences qu’engendrera
cette situation dont la responsabilit� incombera au directeur de l’�ducation
?” s’interrogent les syndicalistes du SETE. “Le SETE de B�ja�a tient �
t�moin l’opinion publique (les associations de parents d’�l�ves, les
autorit�s locales et centrales... ainsi que toute la soci�t�) des
cons�quences qui en d�couleraient”, ajoutent les r�dacteurs, avant d’appeler
les membres des sections syndicales ainsi que tous les d�l�gu�s des
�tablissements scolaires de la wilaya � r�pondre massivement � l’occupation
de la Direction de l’�ducation durant les journ�es du dimanche 5 et lundi 6
d�cembre 2004 de 8 h � 15 h, comme premi�re action, d’observer une journ�e
de gr�ve et de protestation le mardi 14 d�cembre 2004 et de r�pondre
massivement � la marche qui aura lieu � 11 h le m�me jour, � la Maison de la
culture et au si�ge de la Direction de l’�ducation.
Entre Bouira et B�ja�a, 83 dos d’�ne anarchiquement implant�s
Interpell�s par ses adh�rents sur l’�tat des RN�12 et 5
reliant B�ja�a-Alger et S�tif o� la circulation est devenue insupportable �
cause du nombre impressionnant de ralentisseurs (dos d’�ne) implant�s
anarchiquement sans aucune �tude ni logique justifiant leur implantation, la
conf�d�ration du patronat a appel� les autorit�s des wilayas de B�ja�a et
Bouira afin � faire face � ce ph�nom�ne des ralentisseurs qui sont �rig�s
parfois purement par int�r�t commercial. Ces ralentisseurs — qualifi�s par
la CAP de montagnes — �rig�s en obstacles sont eux-m�mes “sources de
dangers devenant dans certains cas causes d’accidents de la circulation,
occasionnant de nombreux d�g�ts”, �crit le pr�sident de la structure
patronale dans sa missive aux deux walis. La CAP dans sa d�claration a
soulign� avec pr�cision le nombre de dos d’�ne implant�s depuis la sortie
de la ville de B�ja�a jusqu’� la sortie de Bouira. 52 ont �t� compt�s
seulement sur la RN26 et 31 pour la RN 05 menant de Bouria � Alger, un total de
83 arr�ts obligatoires pour rallier la capitale, ce qui fait au minimums 5
heures de route.
Kamel Gaci