R�gions Est : SETIF
On expulse en plein hiver


Cinq familles lancent un ultime cri de d�sespoir aux hautes autorit�s du pays pour mettre fin � leur calvaire. En effet, ces familles sont somm�es, par arr�t de la cour de S�tif, apr�s la plainte d�pos�e par l’OPGI, de quitter les logements qui leur ont �t� attribu�s en 1997 par le wali de S�tif, suite � l’effondrement de leurs habitations.
En effet, dans la journ�e du 1er octobre 1997, une explosion de gaz s’est produite au 20, rue Djebel- Boutaleb, causant la mort de deux personnes, Mme Zendig Rekia, 80 ans, et un nourrisson de 7 mois, et l’effondrement des habitations. Le rapport d’expertise �tabli � l’�poque par une commission technicoadministrative, compos�e du chef de da�ra, du directeur de la DUCH, du pr�sident de l’APC et des membres du CTC, SUCH et de la Protection civile, indique que l’immeuble est enti�rement d�truit suite � un effondrement g�n�ralis� et qu’aucune r�cup�ration n’est possible. Les habitations furent donc scell�es et les familles �vacu�es. Aussi, dans une correspondance, dat�e du 08 octobre 1997, adress�e � l’OPGI le chef de da�ra de S�tif et sur instruction du wali ordonne l’attribution de 14 logements sociaux pr�lev�s sur le quota des 400 logements sociaux affect�s � la commune de S�tif et ce, pour le recassement des occupants de l’immeuble d�moli. La correspondance pr�cise que l’immeuble est menac� d’effondrement et pr�sente un danger imminent pour ses occupants qui doivent �tre �vacu�s imm�diatement. Ainsi, 14 logements furent attribu�s � ces familles sinistr�es. Lors de la signature des arr�t�es d’attribution, l’OPGI, � l’insu de cinq familles b�n�ficiaires, a ajout� une mention au bas de la page, pr�cisant que la dur�e de jouissance de ces logements est de trois ann�es et non pas � titre d�finitif comme pour les neuf autres. Aussi, la mention fait �tat que les locataires doivent �vacuer ces logements � la fin de la dur�e sans aucun pr�avis ou avertissement. Ces derniers jours, et en pleine p�riode hivernale, les cinq malheureuses familles re�oivent la visite d’un huissier de justice accompagn� de la force publique les sommant de quitter les lieux imm�diatement. Pour aller o� ? s’interrogent ces familles. “D’un c�t�, notre ancienne habitation est scell�e par les autorit�s qui refusent qu’on l’int�gre et de l’autre on nous expulse des logements que le wali nous a attribu�s, ajoutentelles. A cet effet, elles lancent un cri de d�tresse aux hautes autorit�s pour leur venir en aide. Esp�rons que cet appel sera accueilli favorablement en haut lieu.
I. S.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable