R�gions Ouest : LA RENCONTRE AURA LIEU AUJOURD'HUI A LA SALLE MEKKI-MUSTAPHA DE TIARET
Zoom sur les risques de surexploitation de la nappe aquif�re du Sersou


Devant le rabattement effr�n� et d�sastreux du niveau des ressources hydriques de la r�gion, d� � une multitude de facteurs, l’Agence du bassin hydrographique (ABH) de Ch�lif-Zafrez organise aujourd’hui � la salle Mustapha-Mekki de Tiaret sous l’�gide du wali et en concertation avec les diff�rentes structures concern�es par l’eau agricole des wilayas de Tiaret, Tissemsilt et Djelfa, une journ�e d’information et de sensibilisation sur les risques de surexploitation de la nappe aquif�re du Sersou avec au programme une batterie de communications qui seront anim�es par des chercheurs sp�cialistes en la mati�re.
En effet, selon M. Abdellaoui, charg� de communication au niveau de l’ABH, les intervenants plancheront sur le probl�me � travers pas moins de quatre conf�rences-d�bats intitul�es : “Pr�sentation de l’�tat des ressources en eau dans le bassin hydrographique Ch�lif-Zafrez”, “L’eau et son utilisation dans ce m�me bassin � l’amont de Boughzoul et dans le Sersou”. “L'irrigation et l’�conomie de l’eau notions juridiques”, enfin, “La surexploitation des nappes souterraines processus et impact”. Profitant de la pr�sence � cette rencontre, des exploitants agricoles et autres acteurs dans le secteur hydro-agriculture, les organisateurs tenteront d’expliquer les cons�quences de la surexploitation des ressources hydriques en exhortant essentiellement les agriculteurs de la r�gion quant au respect des normes d’irrigation en fonction de la disponibilit� de la ressource, sachant que le rabattement du niveau de la nappe aquif�re du Sersou dont le plateau s’�tend sur 16 communes repr�sentant les wilayas de Tiaret-Djelfa et Tissemsilt. Pis encore, les m�mes sources font �tat du recensement de 1600 forages illicites dans une partie de cette zone, c’est dire les ravages que subissent les ressources en eau du Sersou. Ce ph�nom�ne de surexploitation trouve son origine dans plusieurs facteurs dont l’exc�s de forage sans autorisation et du surcro�t � l’aide des sondes � percussion. L’utilisation de ces appareils pourtant interdits par arr�t� du wali, continue malheureusement � g�n�rer les cons�quences malgr� les mesures de r�pression et les poursuites judiciaires engag�es contre les contrevenants, marqu�es faut-il le pr�ciser, par la saisie derni�rement d’une cinquantaine de ces sondes et la d�molition de plus de 70 puits illicites. Il convient de signaler que les travaux de cette rencontre de sensibilisation seront sanctionn�s par l’�laboration d’un recueil de recommandations qui servira certainement de r�f�rence quant aux propositions et autres suggestions surtout ce qui a trait au ph�nom�ne… Nous y reviendrons.
Mourad Benameur

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