Profitant de la c�l�bration de la D�claration universelle des droits de l’homme, le comit� Benchicou pour les libert�s a relanc� le d�bat sur les libert�s individuelles, appelant � une mobilisation plus grande de la soci�t� civile.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Dans une d�claration rendue publique hier, ledit comit� attire l’attention des pouvoirs publics sur le recul des libert�s en Alg�rie. “Aujourd’hui, plus que jamais, en cette date qui co�ncide � la fois avec la c�l�bration de la Journ�e internationale des droits de l’homme et celle des manifestations du 11 d�cembre 1960, mobilisons-nous pour rester fid�les aux id�aux de cette g�n�ration pour exiger encore plus fort la lib�ration de Benchicou, des d�tenus de l’opinion publique arbitrairement incarc�r�s, la d�p�nalisation des d�lits de presse et le respect des libert�s individuelles et collectives”. Au cours d’une conf�rence de presse anim�e hier au si�ge du Matin, les animateurs du comit� ont “tir� la sonnette d’alarme sur l’�tat des libert�s” tout en interpellant les pouvoirs publics au sujet de l’�tat de sant� de Benchicou qui “ne re�oit pas les soins ad�quats en prison”. Interrog� au sujet des initiatives � entreprendre, les animateurs du comit� ont expliqu� que face � un pouvoir liberticide, les actions pacifiques ne portent pas leurs fruits, indiquant qu’ils restaient n�anmoins l�galistes. Questionn�s au sujet de la mobilisation de la corporation, les membres du comit� Benchicou pour les libert�s ont reconnu que la mobilisation n’�tait pas aussi importante qu’au lendemain de l’incarc�ration de Benchicou, mais qu’il ne fallait pas pour autant se d�courager. “Toute la soci�t� est interpell�e dans ses diff�rentes composantes pour mettre un terme � ces atteintes incalculables et inqualifiables aux libert�s, pour lesquelles des milliers d’Alg�riens se sont sacrifi�s p o u r que nous vivons dans une Alg�rie libre et ind�pendante”, conclut le communiqu�. Ses r�dacteurs ajoutent que “L’emprisonnement de Mohamed Benchicou — dont l’�tat de sant� ne cesse de se d�grader de jour en jour car souffrant d’une arthrose aigu�, risque la paralysie. Actuellement, les soins qu’il re�oit � la prison n e sont pas du tout appropri�s — a �t� suivi d’une s�rie de proc�s programm�s en cascade contre de nombreux journalistes, correspondants locaux et �diteurs de journaux. Cette mesure unilat�rale arbitraire en contradiction avec la D�claration des droits de l’homme ratifi�e par l’Alg�rie, repr�sente un coup dur pour la libert� d’expression et la libert� de la presse, porte-voix des opprim�s et des projets des soci�t�s r�publicaines et d�mocratiques”. Mobilis�s depuis l’incarc�ration du directeur du Matin, les membres dudit comit� ne comptent pas baisser les bras mais comptent sur la mobilisation de tous pour qu’aboutissent ses revendications.
N. I.

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