R�gions Ouest : TLEMCEN
Cit� des Roses, quel joli nom !


Au d�but des ann�es 1980, quand on passait pr�s de cette cit� qui appartenait � l’�poque au projet t�l�phone (ex-Sonelec), on avait l’impression de passer pr�s d’une oasis, de jolis bungalows canadiens, des espaces verts, des routes bien entretenues, ce qui faisait presque r�ver les visiteurs quand ils p�n�traient � l’int�rieur de cette cit� con�ue par le groupe Dragados espagnol.
D’ailleurs, � l’�poque une forte colonie de travailleurs de la p�ninsule ib�rique y vivaient avec leurs enfants. Ecole, piscine, court de tennis, terrain de volley, rien ne manquait et m�me les travailleurs de la Sonelec qui disposaient d’un logement de fonction s’y plaisaient, d’ailleurs le tout ressemblait � une seule famille, ceci pour l’histoire et le pass�. Depuis, la cit� a �t� baptis�e cit� des Roses. Aujourd’hui, les cypr�s et les grands arbres de l’all�e municipale ont disparu, le b�ton a d�vor� le paysage. Les routes faites en b�ton arm� n’ont pas r�sist� � cette agression, aucun entretien, les �gouts d�gagent une puanteur � vous agresser les narines � mille lieux. On ne sait pas bien ce qui se passe, mais une chose est s�re, cette cit� est devenue une plaie au niveau de la commune de Mansourah. Jusqu’� maintenant, le sort de cette cit� n’est pas r�gl� ; qui doit la g�rer l’APC, l’ENTC, ex-propri�taire des lieux ? Pourtant, la conception de cette cit� offrait un cadre id�al de vie pour les cadres de l’entreprise, mais depuis, le d�sistement collectif au profit des travailleurs, beaucoup de choses ont chang�. Certaines enclaves libres sont devenues de vrais d�potoirs, quant � l’hygi�ne il faut repasser une autre fois. Tout s’est d�grad� tr�s vite au vu et au su de tout le monde. Pour ceux qui pensent qu’� la cit� des Roses on peut s’offrir des bouquets, ils auront droit � terribles senteurs. Et dire que cette cit� abrite des cadres de l’ENTC. Apr�s la faillite programm�e du complexe t�l�phonique, c’est maintenant au tour de cette cit� d’accompagnement d’�tre compl�tement d�figur�e et bien s�r, certains ont trouv� leur compte.
M. Zenasni

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