R�gions Centre : DRAA BEN KHEDDA
Un quartier s’envase dans un mar�cage d’eaux us�es


Tout un quartier, dans la cit� DNC, � Dra� Ben Khedda, et dont les b�timents sont con�us en cinq niveaux d’habitations avec, pour certains, des locaux commerciaux au rez-de-chauss�e, s’envase depuis des lustres dans un mar�cage d’eaux us�es. De ce fait, ses habitants sont jour et nuit � la merci des moustiques et des rats qui s’y prolif�rent.
“Je vous assure que j’ai compt� des vingtaines de moustiques dans une seule chambre de mon logement, avec, pourtant, les vitres et les volets des fen�tres du c�t� o� se forment ces cloaques ferm�es en permanence pour “emp�cher”, ou r�duire, du moins, l’envahissement de la maison par ces bestioles vecteurs de maladies, et la p�n�tration des puanteurs”, d�plore D. Rabah, un des locataires offusqu�s par “l’indiff�rence” des responsables sur un tel probl�me. Ces habitants, notamment ceux du b�timent 12, visiblement plus expos�s, s’inqui�tent ainsi quant aux “alt�rations que la rouille ne manquerait pas de provoquer au fil du temps sur les mat�riaux des fondations de nos immeubles, tels le b�ton et la ferraille, qui deviendront � la longue vuln�rables � l’effritement”. Dans les vide-sanitaires de ces immeubles, ce sont les embouchures de leurs r�seaux d’assainissement qui s’y d�versent, formant des �tangs rebutants d’o� se d�gagent des odeurs naus�abondes. Ces b�tisses, qui ont pourtant subi des “r�fections” dans le cadre des r�habilitations des logements endommag�s par le s�isme du 21 mai 2003, sont laiss�s ainsi par les entrepreneurs les ayant pris en charge, except� un seul, dont les ouvriers �taient sur place lors de notre visite des lieux, en train de pomper les eaux us�es � l’aide d’une autopompe en vue de “parachever les travaux” de l’immeuble dont la restauration �tait confi�e � leur patron, ont-ils expliqu�. Sur place �galement, des agents du service d’entretien de l’OPGI sont souvent dans les parages � d�blayer, nettoyer et pomper les eaux us�es, “mais si ce n’est pas une r�paration ad�quate et d�finitive, d'autant que nous sommes en plein hiver, le probl�me persistera toujours, jusqu’� l’av�nement, qu’� Dieu ne plaise, de quelque f�cheuse �pid�mie ou catastrophe”, appr�hende D. Rabah, s�rieusement pr�occup� par ce probl�me qu’“aggrave, comble des b�tises, l’incivisme de la population”. En effet, des objets et d�trituts de toutes sortes (bouteilles et bidons vides en plastique, en m�tal, de tous volumes, sachets, cartons, d�chets durs et ferreux...) jonchent et obstruent lamentablement l’�coulement des eaux le long d’une conduite ciment�e con�ue pour l’�vacuation de ces eaux vers les canalisations d’assainissement collectives. C’est dire que “nous-m�mes, en tant que locataires et riverains en g�n�ral, avons une part de responsabilit� importante dans nos propres malheurs”, avoue un autre habitant.
Salah Md-Sa�d

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