Plus d’une centaine d’habitants du village Ath-Ouarzed�ne, situ� � six kilom�tres au sud-est du chef-lieu de la commune de Tadma�t (17 km � l’ouest de Tizi-Ouzou), ont occup� et ferm� mercredi dernier, pendant plusieurs heures, le si�ge de leur APC “pour attirer l’attention des autorit�s locales quant au calvaire que nous vivons avec l’�tat de la route, seul acc�s entre le village et la collectivit�, impraticable depuis pr�s de 15 ans”, ont affirm� les membres du comit� de ce village de quelque 1 000 habitants.
Dans leur action de protestation, les villageois ont �t� soutenus par les �l�ves de tous les paliers scolaires, ainsi que les universitaires (plus de 200) qui ont s�ch� les cours pour la m�me journ�e, car, diront nos interlocuteurs, ce sont surtout ces �l�ves, ainsi que les travailleurs du village, qui souffrent des al�as de cette route qu’aucun transporteur (fourgons notamment) n’accepte d’emprunter sauf par devoir moral ou solidarit� envers ces derniers. Des engins de toutes cat�gories n’ont laiss� aucun m�tre de praticable sur ce qui reste de la route qu’elle �tait, affirment les m�mes d�l�gu�s. Dans le m�me contexte, des habitants du quartier du “Lotissement” comptant quelque 300 locataires et situ� � 500 m�tres du chef-lieu de la commune et sur la m�me route, qualifi�e de “oued” de par son �tat profond�ment crevass�, se sont solidaris�s avec les villageois d’Ath-Ouarzed�ne. Les repr�sentants de ces derniers (MM. Ouramdane Sma�l, Itim Rabah, Belkebir Sa�d, Bouras Rabah en plus de Rahmani Amar, d�l�gu� du quartier “Lotissement”) ont �t� re�us aussit�t par le chef de la da�ra de Dra�-Ben- Khedda, qui leur a promis, en pr�sence du P/APC de Tadma�t et son secr�taire g�n�ral, comme ils l’ont expliqu� � leur retour, qu’il sera imm�diatement proc�d� � des r�parations au niveau de la route, en promettant de faire le maximum pour son rev�tement dans le courant de l’ann�e qui arrive Incha-Allah dans moins de 20 jours, ont encore indiqu� les m�mes d�l�gu�s “tr�s satisfaits de la bienveillance de M. le chef de da�ra”. Aussi, ils ont invit� les villageois � regagner leurs maisons. Les portes de l’APC furent ensuite ouvertes apr�s sa lib�ration par les “protestataires”, en majorit� des jeunes, r�unis sans violence, devant le si�ge de la collectivit�. “Quand est-ce que nos responsables penseront � leurs administr�s sans que ceux-ci aient besoin de manifester publiquement leur d�sarroi pour �tre entendus ?” s’est interrog� un des “manifestants”. Le P/APC, M. Aouchiche dira, en regagnant son bureau, que les “pr�sidents d’APC affrontent quotidiennement les probl�mes des citoyens sans avoir en mains les moyens d’apporter des solutions. Nous sommes une sorte de paravent entre le citoyen et l’administration”, d�plore le m�me responsable.
S. M. S.

Nombre de lectures :

Format imprimable