Le Mouvement de la r�forme nationale (MRN) continue de tanguer au gr� d’une dissidence interne qui, visiblement, dispose de ressorts cons�quents � m�me de la pr�munir des offensives soutenues de Abdallah Djaballah, le pr�sident du parti. Hier, Mohamed Boulahia et ses compagnons dans ce qu’il convient d�sormais de d�signer par � mouvement de redressement du MRN � ont conclu une premi�re riposte, � l’occasion d’une conf�rence de presse anim�e au Centre international de presse (CIP). A l’occasion, Abdallah Djaballah est accus� d’avoir n�goci� en sourdine, au lendemain de l’�lection pr�sidentielle, une participation au gouvernement.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Devant fournir davantage de d�tails relativement au fameux conclave o� le pr�sident du MRN aurait n�goci� une participation au gouvernement, Djahid Younsi, dissident actif, s’est r�sum� � tout juste l�cher que “la n�gociation a eu lieu avec un �missaire du pouvoir, un ancien ambassadeur. Elle a eu lieu au domicile de ce dernier”. A quoi cette n�gociation a-t-elle abouti ? Selon le m�me orateur, elle s’est sold�e par un �chec, au motif que Abdallah Djaballah aurait voulu disposer de la possibilit� de d�signer lui-m�me “les ministrables”, une demande � laquelle l’�missaire du pouvoir n’a pas acc�d�. “Le pr�sident du parti, qui a n�goci� � l’insu de tout le monde, voulait en fait placer trois de ses copains militants quand bien m�me ils n’avaient pas les profils requis pour la fonction de ministre”, a ajout� Younsi. Pour sa part, l’ex-pr�sident du conseil consultatif, Mohamed Boulahia, qui s’est longuement attard� sur les p�rip�ties et les �volutions de cette crise interne, a averti quant � une riposte devant aller crescendo. Une riposte principalement accrue lorsque arrivera le moment du congr�s du parti que Abdallah Djaballah et partisans pr�parent assid�ment. “Nous allons emp�cher la tenue de ce congr�s. Soit par une d�cision de justice, sinon par une implication physique le moment venu”, a-t-il menac�. Les redresseurs du FLN ont visiblement fait des �mules. Il demeure cependant � savoir si le mouvement que Boulahia entreprend de structurer trouverait les supports d’appui dont avaient b�n�fici� les redresseurs du FLN. Que Boulahia et compagnons soient autoris�s � animer une conf�rence de presse au CIP alors qu’ils sont exclus des rangs du MRN laisse penser qu’ils ont sur qui s’appuyer. Djaballah, faut-il le rappeler, avait saisi l’ensemble des autorit�s comp�tentes pour leur faire savoir que le groupe des dissidents n’a plus qualit� d’agir au nom du parti.
S. A. I.

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