Le Centre culturel fran�ais � Annaba passe � la vitesse sup�rieure en proposant de nouveaux services � ses adh�rents et en stimulant encore plus les �changes entre les deux cultures des deux rives de la M�diterran�e. Dans un point de presse tenu il y a quelques jours, M. Bernard Tavet, directeur du CCF dira que son institution est la premi�re en Alg�rie � avoir lanc� les cours de langue fran�aise pour 250 inscrits dont les 2/3 sont arabophones (y compris des Orientaux install�s dans cette r�gion du pays).
Ces formations qui durent six mois sont sanctionn�es par des dipl�mes (DALF et DELF 2e degr�) qui permettent aux bacheliers de s’inscrire directement aux universit�s fran�aises sans passer le test de langue. “Pour la session de f�vrier, nous avons d�j� 50 pr�-inscrits et ce chiffre �voluera pour atteindre celui de l’ann�e en cours sinon plus, au vu du nombre d’adh�rents qui augmente sans cesse.” Le r�am�nagement et la r�organisation du centre ont permis de cr�er de nouveaux espaces tels que le centre de documentation sp�cialis� pour les chercheurs, une biblioth�que sp�cialis�e dans les sciences et les technologies et des micro-ordinateurs mis � la disposition des journalistes pour consulter la presse internationale. “Nous visons en premier lieu les futures �lites du pays pour les aider dans leur qu�te d’information et nous faisons de notre mieux pour leur faciliter la t�che en mettant � leur disposition tous les ouvrages dont ils pourraient avoir besoin”. Sur un autre plan, le CCF lancera bient�t une s�rie de projections de films r�cents qui seront suivis de d�bats et si possible en pr�sence d’acteurs ou de r�alisateurs, les s�ances s’�taleront tout le long de la semaine en matin�e et en soir�e. L’�change culturel dans le domaine des musiques sera pr�sent � Annaba avec, pour la premi�re fois, un concert rencontre au Th��tre r�gional d’Annaba. Organis� par le CCF, ce concert a vu �voluer sur sc�ne le diwan de Biskra, grande tradition Gnawas du sud alg�rien conduit par Camel Zekri et le chœur basque de douze chanteurs “Ama Lur” men� par B�nat Achiary.
M. Rahmani

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