R�gions Centre : L'INHC DE BOUMERDES F�TE SES 40 ANS
L’exploitation optimale des hydrocarbures en ligne de mire


Issu du Centre africain des hydrocarbures et des textiles (CAHT), cr�� par d�cret en 1964, l’INHC (Institut national des hydrocarbures et de la chimie) de Boumerd�s, a c�l�br�, ce samedi, � la salle des actes de cet ex-institut, son quaranti�me anniversaire. Cette f�te, organis�e par l’universit� M’hamed-Bouguerra, � laquelle l’INH a �t� rattach� en 1998, a �t� rehauss�e par la pr�sence de plusieurs ambassadeurs africains et repr�sentants des pays europ�ens.
Cet institut de r�putation mondiale a form�, selon le professeur Rafika Kesri, recteur de cette universit�, plus de 14.000 cadres pour le secteur p�trolier, toutes fili�res confondues. Il y a lieu de rappeler qu’� l’instar des cinq autres instituts, l’INH a �t� absorb�, en 1998, par la nouvelle universit� pour devenir la facult� des hydrocarbures et de la chimie (FHC), comprenant six d�partements, sp�cialis�s toujours dans les m�tiers du secteur p�trolier. Pour Mme Kesri, la cr�ation du CAHT �tait une r�ponse de l’Alg�rie � un besoin pressant de cadres pouvant assurer la rel�ve. “Le 24 f�vrier 1974, jour de la nationalisation des hydrocarbures, les premi�res promotions �taient d�j� pr�tes”, a-t-elle dit. Pas moins de 20 pays africains, 6 pays arabes, 3 sudafricains et le Vietnam font confiance depuis des d�cennies � cet �tablissement universitaire pour envoyer des boursiers suivre des formations de haut niveau. Certains dipl�m�s ont occup� ou assum� de hautes responsabilit�s. C’est le cas de Mme Brigite Jobet qui nous dit avec un brin de fiert� �tre le premier ing�nieur femme en raffinage dans son pays, le Gabon. “Et dire que j’ai d�barqu� � 21 ans en 1974, dans votre pays avec seulement quelques num�ros de t�l�phone.” Elle est pr�sentement inspectrice g�n�rale dans un minist�re de son pays, et ce, apr�s avoir assum� durant sept ans la fonction de repr�sentante officielle du Gabon � l’OPEP. De son c�t�, le S�n�galais Jean-Michel Sek ne s’est pas emp�ch� de faire une relation quelque peu pr�monitoire � son �poque s’agissant de plusieurs faits. En 1974, feu L�opold Senghor inaugurait la raffinerie de p�trole � Dakar, l’INHC o� M. Sek a suivi sa formation d’ing�nieur a �t� cr�� cette m�me ann�e. En 2004, l’orateur se retrouve premier responsable de ce complexe p�trolier. Il y a lieu de signaler, par ailleurs, que bien des dipl�m�s de l’ex-INH, devenu facult� des sciences et de la chimie, ont �t� recrut�s, avant la fin de leur cursus, par des compagnies �trang�res activant dans notre pays. D’ailleurs, le renom de cette universit� fait qu’elle est tr�s pris�e par les candidats aux fili�res p�troli�res, mais l’admission est synonyme de rigueur quant au choix des �tudiants qui ont les meilleures notes au bac. Pour le reste, l’un des employeurs des dipl�m�s de cette institution du savoir, la Sonatrach en l’occurrence, et par le biais de son vice-pr�sident, M. Babaghayou, ne tarit pas d’�loges. “Le s�rieux avec lequel les �tudiants pr�parent leurs m�moires fait qu’ils ma�trisent plus particuli�rement les sciences et se familiarisent avec les nouvelles technologies.” Et d’ajouter : “Certaines nations se targuent de ne pas avoir du p�trole mais des id�es, alors que nous, nous avons les deux.” Pour lui, l’exploitation et la p�rennit� du secteur de production reposeront � l’avenir sur le respect des normes d’hygi�ne, de s�curit� et de la pr�servation des conditions d’environnement. En la mati�re, avec l’exp�rience cumul�e par, entre autres, l’INH, on pourrait supposer fortement que l’Alg�rie est bien outill�e.
Abachi L.

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