R�gions Est : SKIKDA
Sortie d’une promotion de 59 gestionnaires de stocks


L’INSFP (L’institut national de formation professionnelle) de Mezedj Edchich, sis � la cit� de Merdj Eddib, vit cette semaine au rythme des soutenances des TS en gestion de stocks, qui couronnent la fin du stage pratique de 59 stagiaires qui eurent l’honneur de le suivre au sein d’entreprises de renom (RAIK, CPIK, Eriad de El Harrouch, EPS, GTP, UKA (l’ex-OAIC), SOMIK et l’Egzik).
Cette section de TS, la deuxi�me du nom depuis la promotion de l’ex-centre en institut, qui apr�s un cycle de formations de trente mois dont six en stage pratique, a donn�, gr�ce � la pr�sentation des m�moires de fin d’�tudes, un aper�u assez appr�ciable du niveau de ses stagiaires qui ont d�j� expos� leurs th�mes, relevant le d�fi, jusqu’� ce que nous mettions sous presse, d’avoir des notes au-dessus de 12/20, accord�s par le jury compos� d’encadreurs, de formateurs ainsi que d’un repr�sentant de l’entreprise qui a pris en charge le stage pratique. Des th�mes aussi vari�s, comme “l’importance de l’inventaire, dans la gestion des stocks”, “l’impact des proc�dures d’achat sur la gestion rationnelle d’une entreprise productive”, “gestion de stocks de pi�ces de rechange”, ont �t� et seront pr�sent�s durant toute la dur�e des soutenances, qui prendra fin normalement le 22 de ce mois. L’enjeu de taille qui attend les 59 stagiaires, c’est logiquement l’emploi. “On n’a re�u aucune promesse de la part des entreprises o� on a suivi notre stage” nous affirment des stagiaires � qui nous avons parl�, “le malheur c’est qu’il y a des postes vacants, pourquoi on ne nous recrute pas ?” s’interroge cette stagiaire, � l’EPS. A titre d’exemple, cela fait quatre ann�es que dans cette entreprise, le service de maintenance fonctionne sans un gestionnaire de stocks” selon toujours notre interlocutrice. Pour une autre, �a frise le d�sespoir, “tu le sais bien toi qui es un journaliste, il faut des “Maaref” pour travailler, moi je n’en ai pas”, affirme-t-elle. Il serait du devoir des responsables des hautes instances de l’Etat, de prendre en charge cette cat�gorie de gens form�s � coup de milliards de dinars et puis “d�laiss�s” dans les m�andres du ch�mage galopant. Car si le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, M. El Hadi Khaldi multiplie les visites d’inspection � travers tout le territoire tout en incitant � accorder un int�r�t particulier au volet de la formation dipl�mante, qualifiante ou � l’apprentissage, quitte � installer des “brigades doubles” avec, � la cl� une formation de toutes les franges sociales et de tous les niveaux d’�tudes, il est imp�ratif aux autres minist�res concern�s par la cr�ation d’emplois d’en faire de m�me, afin que la formation des dipl�m�s ne devienne, sans aucune intention de verser dans l’alarmisme, une simple formation de “ch�meurs”.
Za�d Zoheir

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