Le processus de normalisation entam� depuis la derni�re �lection pr�sidentielle ayant touch� presque tous les pans de la situation politique pr�valant dans la r�gion, un processus qui a r�ussi � atomiser toute la vie sociopolitique y compris le mouvement citoyen, apr�s les �v�nements du Printemps noir de Kabylie, a �t� pr�m�dit�, voire �difi� avec le concours de “quelques coordinations” qui ont contribu� � cette normalisation � grands pas.
C’est l� une des r�solutions auxquelles est arriv�e la coordination des arouch d’Ath-Irathen, qui, dans une d�claration rendue publique, n’a pas pris des gants pour tomber � bras raccourcis sur les “autres coordinations, c’est-�-dire le reste du mouvement citoyen, dans leur implication dans le processus de “division” des rangs et d’“�clatement” en plusieurs tendances. Cette coordination, absente sur le terrain de la contestation depuis longtemps, se fait un devoir de “chercher une nouvelle strat�gie pour continuer le combat et surtout faire barrage � toutes sortes de mafia qui profitent du repos du guerrier pour s�vir”. Si la r�solution n’explique pas et ne s’est pas trop �tal�e sur la “nouvelle strat�gie” � mettre en œuvre pour “prendre contact” avec les autres coordination, “qui ont su garder la ligne du mouvement”, l’on comprendrait que cette coordination, du moins ce qu’il en reste, puisque n’ayant pas �chapp�, elle aussi, � l’effritement, voudrait “rallier” le noyau du mouvement, � la condition, explique-t-elle, que celle-ci, c’est-�-dire la majorit� des coordinations, se prononce pour “un pardon public et sans ambages � cette population dont on a trahi l’id�al et la confiance”. Par ailleurs, la coordination locale d’Ath-Irathen a fait savoir dans sa d�claration, que des “d�l�gu�s et des citoyens de la localit� d’Irdjen �taient convoqu�s, ces derniers jours, par les services de la police pour des plaintes d�pos�es par le P/APC d’Irdjen.
J-L-Hassani

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