Actualit�s : PR�SENTES DEVANT LE PROCUREUR G�N�RAL DU TRIBUNAL DE CHERAGA
Les cinq agresseurs de Mehdi Sari mis sous mandat de d�p�t


Les agresseurs du jeune Mehdi Sari ont �t� pr�sent�s hier devant le procureur g�n�ral du tribunal de Ch�raga qui les a plac�s sous mandat de d�p�t. Ils ont aussit�t �t� entendus par le juge d’instruction. C’est en d�but d’apr�s-midi d’hier que les pr�venus sont arriv�s dans deux fourgons de la Gendarmerie nationale au niveau du Palais de justice. La victime a �t� confront�e � ses bourreaux afin de corroborer les faits. Sa famille se dit sereine et confiante. Aux alentours de dix-huit heures, les accus�s �taient toujours auditionn�s au tribunal de Ch�raga.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - La famille Melzi a tenu � faire acte de pr�sence. Encore sous le choc des coups re�us, Mehdi �tait aux c�t�s de ses parents. Sa m�re a voulu pr�ciser qu’en m�diatisant l’affaire, elle ne visait personne, allusion faite � l’un des agresseurs qui n’est autre que le fils du directeur de la r�sidence d’Etat de Moretti. “Je veux que tous les coupables soient punis. Mon but n’est pas de politiser l’affaire”, a-telle pr�cis� avant d’ajouter qu’elle faisait “enti�rement confiance en la justice” qui, selon elle, doit faire son travail dans la s�r�nit�. Un sentiment partag� par le p�re de la victime qui voudrait que “justice soit faite” loin des agitations des uns et des autres. Un souhait d�j� exprim� au lendemain de l’agression du jeune Mehdi Sari. Pour rappel, le 8 d�cembre dernier, l’opinion publique avait d�couvert, choqu�e, les m�saventures du jeune homme de 20 ans. Selon ses propos, il avait �t� invit� mercredi dernier � passer la soir�e � la r�sidence d’Etat. En acceptant l’invitation, il �tait loin de se douter qu’il y subirait d’atroces s�vices. C’est sur le chemin de la r�sidence d’Etat que les agresseurs ont rejoint la victime et son ami. Le pi�ge se refermait sur Mehdi qui raconte que “deux jeunes arm�s d’une �p�e et d’un couteau p�n�trent dans la voiture. Sans que je m’y attende, j’ai �t� malmen� par ces individus et je les ai entendus dire � Melzi : ne te presse pas, �a sera pour apr�s. Une fois dans la villa de Sofiane Zabour, j’ai �t� mis � genoux dans un coin du jardin o� j’ai re�u des coups de poing et des coups de pied � la t�te. Par la suite, on m’a �t� mon maillot, puis on m’a asperg� d’eau avant de subir des d�charges �lectriques”. Abandonn� au niveau de la d�charge de Ouled Fayat, Mehdi restera plusieurs jours au niveau d’une clinique � Ch�raga. Aujourd’hui encore, les s�quelles de l’agression sont toujours visibles. Au lendemain de l’agression, une vaste op�ration de recherches avait �t� d�clench�e par le groupement de la gendarmerie d’Alger afin de retrouver les d’agresseurs. Apr�s l’arrestation des quatre premiers suspects, un cinqui�me avait �t� appr�hend� tandis qu’un autre avait pris la fuite � l’�tranger avant m�me que l’affaire ne soit m�diatis�e. Ses acolytes avaient �t� mis depuis en garde � vue au niveau de la brigade de gendarmerie de Bouchaoui. L’affaire avait d�fray� la chronique. Plus qu’un fait divers banal, elle a remis au go�t du jour la probl�matique de l’impunit� et des zones de non droit…
N. I.



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2004/12/16/article.php?sid=16951&cid=2