*Comme le paprika, le piment fait partie de la famille des Solanac�es. C’est la plus piquante de toutes ces plantes. A Mexico, on trouve jusqu’� 150 sortes de piments plus ou moins forts. Le plus piquant d’entre eux, le piment de Cayenne ou Chuli, y est appel� “piment enrag�”. Introduit en Europe au XVe si�cle par Christophe Colomb, le piment s’est rapidement r�pandu, � la fois comme plante ornementale et comme �pice. Ses vertus m�dicinales n’ont �t� d�couvertes que par la suite, les adeptes de la m�decine naturelle ayant longtemps h�sit� avant d’encourager la consommation d’une plante aussi piquante. En usage externe, le piment contribue � am�liorer l’irrigation de la peau et � soulager les douleurs rhumatismales et la goutte. Aujourd’hui, on reconna�t les propri�t�s stimulantes du piment sur l’app�tit, la digestion et la circulation.

Action th�rapeutique : le piment stimule la circulation sanguine et le syst�me digestif en favorisant la production de salive et la s�cr�tion des enzymes digestifs. Le piment de Cayenne est aussi une �pice qui r�chauffe. Il renforce l’action d’autres rem�des employ�s contre les coups de froid ou les troubles circulatoires. Au Mexique, gros producteur, la population en consomme de grandes quantit�s, son action sudorifique favorisant le refroidissement de l’organisme et l’adaptation � la chaleur ambiante.
Composants : le piment, riche en vitamine C et en b�ta-carot�ne, pr�curseur de la vitamine A, est connu pour son action b�n�fique sur la vue. La substance piquante (capsicine) est un alcalo�de dot� de vertus th�rapeutiques. Le piment contient aussi des huiles essentielles pouvant irriter la peau, ainsi que des colorants et ar�mes qui stimulent l’app�tit. Il doit �tre �vit� en cas d’ulc�re de l’estomac, chez les femmes enceintes ou qui allaitent.

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