En partageant chez lui les points de la rencontre l’ayant oppos� aux Oranais de l’ASMO, le Mouloudia de Constantine occupe la peu envi�e place de lanterne rouge de la division… Deux ! Qui l’e�t cru ? C’est malheureusement le cas et �a ne saurait �tre autrement.

Le pire, la rel�gation n’est pas � �carter m�me si Tebib, pour peu qu’il ne baisse pas les bras, a la comp�tence et les moyens d’�viter le purgatoire � ses prot�g�s. Face � l’ASMO, les vieux d�mons �taient de retour. Un match avait �t� entam� avant le match, en dehors des vestiaires et dans les vestiaires et du MOC et du trio arbitral. L’un des juges de ligne et un dirigeant de l’ASMO pourraient, s’ils acceptaient de proc�der � un examen de leur conscience, r�v�ler tout ce qui a pu se passer � l’int�rieur des vestiaires du MOC initialement et ce qui a eu lieu par la suite dans celui de l’arbitre. Le juge de ligne est sorti du vestiaire des Blancs suivi par une horde de personnes connues pour graviter � la p�riph�rie du club et leur capacit� � lui nuire qu’� le servir. A son tour, ce dirigeant de l’�quipe oranaise, probablement le secr�taire g�n�ral, a eu maille � partir avec un autre groupe de personnes du m�me calibre. Le quatri�me arbitre quant � lui sera invit�, sous nos yeux et toute ou�e ouverte, � porter un message � l’arbitre dont la teneur est la suivante �…Dis � l’arbitre que si le MOC ne gagne pas, il ne partira pas vivant de Constantine�, suit alors une s�rie de grossi�ret�s et pour conclure �…Nous l’�gorgerons… � ! Plus de dix policiers, anticipant sur une possible d�rive, se pressent de rejoindre le vestiaire de Douala l’arbitre, un vestiaire devant lequel grouillait une multitude d’individus. Pendant tout ce temps-l�, visiblement d�contenanc� par la gal�re dans laquelle il s’est embarqu�, A. Benkahoul a pr�f�r� se tenir �loign� ne serait-ce que pour �viter toute sp�culations. Il nous le confiera par ailleurs. �Il serait pr�f�rable que je me tienne � l’�cart…des fois que…�. Du coup d’envoi au coup de sifflet final, M. Douala, l’arbitre, officiera honn�tement la rencontre, m�me si l’un de ses assistants, la peur au ventre, l�vera ou ne l�vera pas son drapeau selon que les ultras du MOC le lui intiment par un grondement dont nous vous passerons le d�cryptage. Sur le terrain, deux �coles de football s’affrontaient dans une sportivit� sans �gale (un seul carton jaune). Un monde dans un monde. A l’issue de la rencontre, Douala et ses assistants quitteront le stade � la vitesse de l’�clair dans un v�hicule escort� par deux motocyclistes de la police… pourchass� par des supporters dans un v�hicule roulant � tombeau ouvert comme dans un thriller.Les joueurs du Mouloudia rejoindront leur r�sidence situ�e � moins de deux cents m�tres du stade, pr�s de laquelle se tenait en embuscade une cinquantaine de supporters hallucin�s, escort�s par deux fourgons de police. Le MOC, lanterne rouge ! C’est certainement une place m�rit�e et m�me… voulue. Enfin rendons aux Oranais ce qui leur appartient car au vu des occasions qu’ils ont eues, ils m�ritaient les trois points de la victoire. D’autre part, pour la premi�re fois, les Blancs ont enfin �volu� avec un fond de jeu, une bonne organisation sur le terrain et d�ploy� une d�bauche d’�nergie sans commune mesure pour tenter de gagner. Ce n’�tait toutefois pas suffisant compar� aux dommages caus�s jusque-l� et qui valent aujourd’hui � l’�quipe de jouer sa survie.
Adlane B.

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