Sports : PARLONS-EN
Mercato de dupes et des pauvres


A j-5 de la date-butoir de la p�riode des transferts pour cette �dition 2004-2005, les clubs de diff�rents paliers trouvent d’�normes difficult�s � s’approvisionner en mati�re de pr�t de joueurs pour combler le vide et les lacunes constat�s par les responsables techniques, chacun au niveau de sa formation durant la phase aller. Pour cet exercice, le march� local s’est av�r� ‘’avare’’ pour subvenir aux besoins et � la demande des pr�sidents des clubs en qu�te de l’oiseau rare, surtout au niveau du compartiment offensif.
Tous les entra�neurs approch�s par nos soins ont fait la m�me r�flexion : �J’ai besoin d’un attaquant qui pourra nous apporter un plus. Les rares attaquants de m�tier co�tent tr�s cher, leur prime de signature a atteint des sommes qui d�fient tout entendement. A titre d’exemple, Yontcha est tr�s demand�, les grosses cylindr�es veulent l’enr�ler en lui proposant un argent fou. Devant cette situation, les pr�sidents de clubs se sont rabattus sur la piste �trang�re, plus pr�cis�ment les joueurs africains. Par le biais de certains managers, une gamme de joueurs est pr�sent�e � la client�le adepte du ‘’pr�t-�-porter’’. Le Mouloudia d’Alger, l’USM Alger, l’USM Blida, l’ES S�tif et bien d’autres formations invitent ces footballeurs qui fuient leur pays en qu�te de cieux plus cl�ments � venir subir une s�rie de tests ; certaines �quipes ont d�j� conclu tandis que d’autres sont toujours en p�riode d’essai. Ces �trangers recrut�s sur la base de CV ne sont pas une valeur s�re et risquent m�me de causer une mauvaise surprise, d�s leur incorporation durant la comp�tition. La situation pourra se compliquer davantage pour les saisons � venir, s’il n’y a pas une vraie politique de formation au niveau des jeunes cat�gories. Ces derni�res, abandonn�es et d�laiss�es � leur triste sort, sont le salut du sport roi. Les Dziri, Benali, Moussouni, Meftah et autre Alliche ne peuvent assumer �ternellement le spectacle sur nos terrains de football, comme il est regrettable de compter sur l’import-import (m�me sur le plan local) de plus en plus on�reux mais pas du tout rentable pour la p�rennit� d’une pratique en voie de disparition.
A. Andaloussia

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